Le laboratoire Magmas et volcans est regroupé avec le Laboratoire de météorologie physique (université Blaise-Pascal) dans un observatoire des sciences de l'univers (OSU) : l'Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand (OPGC)[3] dont les missions principales portent sur l'acquisition de données d'observation en volcanologie et sur l'évolution du climat, en particulier par l'étude de la formation des nuages et la chimie atmosphérique[4].
Situé dans le centre-ville de Clermont-Ferrand depuis 1960[5], le bâtiment principal du laboratoire Magmas et volcans, vétuste et plus aux normes, est remplacé en par un nouveau bâtiment situé sur le campus des Cézeaux (Aubière)[6],[3]. Le nouveau bâtiment est officiellement inauguré le [7].
Implantation hors Auvergne
En raison de la tutelle IRD, le laboratoire possède une implantation secondaire à l'École polytechnique nationale de Quito (Équateur) où résident en permanence trois à quatre chercheurs du laboratoire[8]. Des implantations existent également avec le département de géologie de l'université de la Nouvelle-Calédonie, le Center of Volcanology and Geological Hazard Mitigation de Bandung (Indonésie) et l'Instituto Geológico Minero y Metalúrgico de Lima (Pérou)[9].
L'équipe de volcanologie compte une vingtaine de chercheurs et enseignants-chercheurs permanents, et autant de doctorants et post-doctorants. Ses thématiques incluent le transport et les conditions de stockage des magmas, la dynamique interne des édifices volcaniques et les processus éruptifs. Observations et mesures, sur le terrain ou par télédétection satellitaire, sont couplées à l'expérimentation en laboratoire et à la modélisation numérique[10]. Les volcans des pays partenaires de l’IRD (Chili, Équateur, Indonésie, Pérou, Vanuatu) constituent des cibles d'étude privilégiées.
Axes de recherche :
transport et stockage des magmas dans la croûte (flux et échelles de temps, formation des réservoirs : chambre magmatique, pluton) ;
processus dans les conduits et les panaches (fragmentation, styles éruptifs, suivi et caractérisation par télédétection, dégazage magmatique) ;
L'équipe de pétrologie compte une vingtaine de chercheurs et enseignants-chercheurs permanents, et une dizaine de doctorants et post-doctorants. Elle étudie les phénomènes volcaniques, pétrologiques et minéralogiques qui se produisent à l'intérieur de la Terre et des autres planètes telluriques. Sa spécificité tient à sa méthodologie, qui est double :
l'expérimentation à haute pression (jusqu'à 100GPa, soit un million de fois la pression atmosphérique) et/ou haute température (jusqu'à 2 000°C) en utilisant des appareils allant des fours à atmosphère contrôlée jusqu'à la cellule diamant à chauffage laser et au synchrotron.
Spectromètre de couplage à plasma inductif d’émission de type ICP-AES (HORIBA Jobin Yvon Ultima C), spectromètres de masseICPMS (Agilent 7700 et Element 2), MC-ICPMS Neptune Plus et TIMS Triton ;
Système laser excimer 193 nm Resonetics M-50E pouvant être relié aux différents ICPMS selon les applications (traces, géochronologie U-Th-Pb, isotopes Pb, Nd, Hf) ;
mise en valeur des formations pyroclastiques (scories, cendres et ponces) dans le domaine des matériaux de construction,
valorisation de sous-produits industriels résultant d'un traitement thermique (mâchefers d'incinération d'ordures ménagères et laitiers de hauts-fourneaux).
Le GRAE dispose d'un local spécifiquement équipé pour mesurer la résistance mécanique des produits élaborés dans le cadre de la recherche. Il dispose par ailleurs de l'ensemble du potentiel analytique du laboratoire, notamment le MEB et la microsonde électronique.
↑Ariel Provost, « Mathématiques et Sciences de la Terre », dans Thierry Lambre, Des mathématiques en Auvergne : Histoires, progrès et interactions, t. 2, Clermont-Ferrand, Revue d'Auvergne, , 327 p. (ISSN0351-0085), p. 135-151.
↑Nourddine Azzaoui, Arnaud Guillin, Matthieu Gouhier, Julia Eychenne et Sébastien Valade, « Modélisation statistique pour la surveillance des éruptions volcaniques », dans Thierry Lambre, Des mathématiques en Auvergne : Histoires, progrès et interactions, t. 2, Clermont-Ferrand, Revue d'Auvergne, , 327 p. (ISSN0351-0085), p. 153-170.