La Trilogie cosmique

La Trilogie cosmique
Auteur C. S. Lewis
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Science-fiction
Récit allégorique
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre The Space Trilogy
Date de parution 19431945
Version française
Traducteur Maurice Le Péchoux
Éditeur L'Âge d'Homme
Collection Au cœur du monde
Lieu de parution Paris, Lausanne
Date de parution 1997[1]
Type de média Broché
Nombre de pages 600
ISBN 2-8251-0998-3

La Trilogie cosmique (titre original : The Space Trilogy, Cosmic Trilogy ou Ransom Trilogy) est une trilogie de science-fiction écrite par C. S. Lewis. Elle se compose de :

Les deux premiers romans sont un récit des aventures d'Elwin Ransom, professeur de philologie à l'université de Cambridge, qui se rend sur Mars dans Au-delà de la planète silencieuse et sur Vénus dans Perelandra. Il n'est pas le héros du troisième roman, qui se déroule entièrement sur Terre, mais il y tient un rôle important.

Il existe également un manuscrit inachevé, intitulé The Dark Tower, que Lewis semble avoir envisagé comme suite de Au-delà de la planète silencieuse, avant de l'abandonner pour entamer Perelandra. Il a été publié en 1977, mais son authenticité a été mise en doute.

Influences

Le personnage de Ransom semble en partie inspiré de J. R. R. Tolkien, grand ami de Lewis. La Trilogie cosmique est d'ailleurs issue d'un désir commun aux deux hommes : « Il y a trop peu de ce que nous aimons vraiment dans les légendes. Je crains que nous ne soyons obligés d'en écrire nous-mêmes », déclare Lewis à Tolkien[2]. Ils se répartissent les tâches (ou bien tirent au sort) : Lewis s'occupera du voyage dans l'Espace, ce qui donnera Au-delà de la planète silencieuse, et Tolkien du voyage dans le Temps ; son récit, inachevé, sera publié après sa mort dans La Route Perdue et autres textes.

Lewis fait d'ailleurs plusieurs fois allusion à la mythologie du Silmarillion dans sa trilogie : dans Perelandra apparaît le couple Tor et Tinidril, dont les noms rappellent ceux de Tuor et Idril, et le mythe de « Numinor » est évoqué à plusieurs reprises dans Cette hideuse puissance. Toutefois, ce dernier tome, dystopique, est plus marqué par l'influence de Charles Williams sur Lewis, et Tolkien qualifie son contenu de « foutaises[3] », alors que George Orwell en propose une critique largement positive dans le Manchester Evening News[4].

Les principales influences de Lewis pour cette trilogie, outre Tolkien et Williams, sont les romans de science-fiction Last and First Men d'Olaf Stapledon (1930), Les Premiers Hommes dans la Lune de H. G. Wells (1901), et Un voyage en Arcturus de David Lindsay (1920).

Le solaire ancien

Le Champ d'Arbol avec les noms des planètes en solaire ancien

Dans le cadre de la trilogie cosmique, le vieux solaire (Hlab-Eribol-ef-Cordi) est la langue parlée par tous les habitants du système solaire, hormis sur Thulcandra, la Terre, où cette langue s'est perdue.

  • Champ d'Arbol : Système solaire
  • Handra : terre, planète
  • Thulcandra : La planète du silence, la Terre
  • Sulva : la Lune
  • Viritrilbia : Mercure
  • Perelandra : Vénus
  • Malacandra : Mars
  • Glundandra : Jupiter
  • Lurga : Saturne
  • Harandra : Haute terre, plateau
  • Handramit : Basse terre, vallée
  • Eldil : Ange, esprit
  • Oyarsa : Eldil de haut rang responsable d'une planète
  • hlab : Langue.
  • hnau : Créature éveillée, pensante. (les humains en font partie)
  • Maleldil : Dieu
  • hru : Sang (arbol hru = sang du soleil = or)[5]

Annexes

Notes et références

  1. (BNF 36171542) de la Bibliothèque nationale de France.
  2. Humphrey Carpenter (trad. Pierre Alien), J. R. R. Tolkien, une biographie, Pocket, 2004 (ISBN 2-266-14626-2) p. 187
  3. J. R. R. Tolkien, une biographie, p. 188
  4. George Orwell, « The Scientists Take Over », Manchester Evening News, 16 août 1945
  5. Au-delà de la planète silencieuse C. S. Lewis

Liens externes