La sépulture néolithique de la Cova de la Barcella a été fouillée par le père Belda en 1928-1929.
Le hameau arabo-musulman à l'origine de la localité s'appelait Iri. Une tour de défense entourée d'une muraille crénelée y fut érigée à la charnière des XIIe et XIIIe siècles.
Cette construction, toujours en place, était selon toute vraisemblance surmontée d'un yamur, couronnement formé de diverses boules, de diamètres décroissants, enfilées sur une tige verticale. Ces sphères étant devenues des pommes dans le langage des gens de la Reconquista, le village reçut le nom de tour aux pommes qui lui est resté : Torre de Maçanes (1246), Torre de les Maçanes (1275), Torre de les Mançanes (1651), Torre de las Manzanas (1707), Torremanzanas (1797), La Torre de les Maçanes / Torremanzanas (1993).
Le territoire communal occupe une étroite vallée creusée par le río (de) Torremanzanas, un affluent du Monnegre(es). Il est délimité au nord par Alcoi, au nord-est par Benifallim et Penàguila, à l'est par Relleu et au sud-ouest par Xixona.
Semaine du : fête de saint Grégoire d'Ostie (el pá beneit de sant Gregorio). Les femmes du villages, revêtues du costume traditionnel, dit du « pain bénit » (bolcá del pá beneit) conduisent à l'église de grands pains (6–8 kg) qu'elles portent sur la tête pour les faire bénir avec l'eau patronale avant qu'ils ne soient distribués aux fidèles.
: fête des femmes mariées (fiesta de las casadas a santa Ana). Celles qui ont été choisies participent à la procession, revêtues du costume traditionnel et d'un mouchoir noir ; offrande de fleurs et messe.
: fête des célibataires, ou de la baignade (fiesta de los solteros, o de la banyada). Gigantesque bataille d'eau.
Première semaine de septembre : fête des enfants (fiesta de los niños al Ángel de la Guarda).
8- : fête de l'Immaculée Conception. Cortège de jeunes filles célibataires assistant aux cérémonies religieuses revêtues d'une mantille.
Notes et références
↑(ca) Empar Minguet i Tomàs, Els processos de normalització lingüística en l'àmbit municipal valencià, Valence, Universitat de València, , 1 199 (ISBN84-370-6368-X), p. 386
↑(es) Varaciones de los municipios de España desde 1842, Ministerio de administraciones públicas, , 364 p. (lire en ligne)
1855 : Gozos a San Gregorio obispo de Ostia, patron de la villa de Torremanzanas, Alcoy, Imp. y lit. de la Viuda é hijos de Marti, 1 feuille typo-lithographiée (Biblioteca Nacional de España, n° inv. VE/1445/548).
1929 : José BELDA DOMÍNGUEZ, Excavaciones en el "Monte de la Barsella" termino de Torremanzanas (Alicante). Memoria de los trabajos y hallazgos arqueológicos en las excavaciones practicadas en 1928, Madrid, Tipografía de Archivos (Junta Superior de Excavaciones y Antigüedades, 100), 31 p.
1931 : José BELDA DOMINGUEZ, Excavaciones en el "Monte de la Barsella" termino de Torremanzanas (Alicante). Memoria de los trabajos y hallazgos arqueológicos en las excavaciones practicadas en 1929, Madrid, Tipografía de Archivos (Junta Superior de Excavaciones y Antigüedades, 112), 61 p.
1975-2003 : José Eduardo LOPEZ MIRA, Alicante. Trajes típicos. Coreografía de sus danzas (siglos XVIII-XIX), Alicante, Instituto Alicantino de Cultura Juan Gil-Albert (Serie II, 6), 245 pp., spéc. pp. 130–131.
1992 : M. BORREGO, F. SALA, J. TRELIS, La "Cova de la Barcell" (Torremanzanas, Alicante), Musée archéologique d'Alicante, 182 p.
1995 : Carmelo HERNÁNDEZ CORTÉS, Historia de Torremanzanas, (Torremanzanas), Ayuntamiento de Torremanzanas / Deputación de Alicante, 95 pp.
1999 : Sergi GÓMEZ, "San Gregorio Ostiense. 9 de mayo", dans Antonio ARIÑO VILLAROYA & Vicente Lluis SALAVERT i FABIANI, Calendario de fiestas de primavera de la Comunidad Valenciana, Valencia, Fundación Bancaja, 349 p., spéc. p. 241.
2001 : Antonio ARIÑO VILLAROYA & Vicente Lluis SALAVERT i FABIANI, Calendario de fiestas de verano de la Comunidad Valenciana, Valencia, Fundación Bancaja, 349 p., spéc. p. 337.
2002: Antonio ARIÑO VILLAROYA & Vicente Lluis SALAVERT i FABIANI, Calendario de fiestas de otoño de la Comunidad Valenciana, Valencia, Fundación Bancaja, 341 p., spéc. p. 330.