Pour sauver son exploitation d'entomoculture (élevage de criquets comestibles), Virginie — mère de famille élevant seule ses enfants — découvre qu'il lui faut livrer une part d'elle-même qui finira par la ronger, elle et sa famille.
Fiche technique
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Genèse et développement
La Nuée est le premier long métrage de Just Philippot, en tant que réalisateur. Il a été très séduit notamment par l'aspect moderne du scénario de Jérôme Genevray et Franck Victor : « Ce qui m'a intéressé dans cette histoire, c’est qu’il s’agissait d’un film d'aujourd'hui, un film qui, à travers sa dimension fantastique, parlait de nous directement, du grand déséquilibre qui affecte le monde et l'agriculture en particulier. (…) Tout commence lorsque Virginie comprend qu’il faut donner quelque chose en plus à ses sauterelles. Ce n’est pas des pesticides, ce n’est pas de la nourriture, c'est une part d’elle-même. C’est en s'abandonnant complètement à sa production qu’elle fait exploser son rendement[1] (...) On est plus sur un film de tension que sur un film de genre. Pour le définir plus précisément, je dirais que c'est un thriller agricole qui finit comme un film catastrophe[4] ».
Tournage
Le tournage se déroule durant 35 jours[2] en 2019 à Caubeyres, en Lot-et-Garonne, pour les scènes concernant la ferme de Virginie ainsi que l'intérieur de son rez-de-chaussée, et en région Auvergne-Rhône-Alpes pour les scènes d'intérieur de l'étage de la maison de Virginie ainsi que les autres scènes d'extérieur (chai, forêt, lac et vigne)[4]. La scène de la plage est tournée à Hossegor en face de la Nord.
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Critique
Clarisse Fabre du Monde souligne : « Disons juste qu’à partir d’un drame paysan, les deux coscénaristes Jérôme Genevray et Franck Victor réussissent à tisser une histoire des plus singulières et effrayantes »[7].
↑Clarisse Fabre, « La Nuée : les sauterelles vampires de Just Philippot dans le sillage des Oiseaux, d’Hitchcock », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).