L’Almanach des spectacles de 1824 écrit que ce ballet « n'a point fait l'argent que l'auteur M. Titus espérait. Le danseur Aniel y a fait son début »[1].
Historique
Une première version de ce ballet avait été donnée en 1815 par Titus, mais elle n'eut pas de succès. La version conjointe avec Blache connut au contraire une vogue grandissante, notamment grâce à la prestation de la jeune Louise Pierson.
En 1980, Pierre Lacotte reconstitue la version de Taglioni pour le Ballet de Moscou, avec, donc, la musique de Gyrowetz et Carafa.
Ce ballet peut être perçu comme un intermédiaire entre La Fille mal gardée et Giselle : la fille mutine des pastorales devient ici l'une des premières héroïnes romantiques.