« Dans mon cœur d'auteur dramatique et de bon Provençal, je garde jalousement une intime satisfaction dont je tire même quelque vanité. C'est d'avoir initié les Parisiens — gens sceptiques et blasés — à la poésie naïve et familiale de nos chers petits santons ; c'est de leur avoir fait prendre goût à la saveur populaire et joyeuse de nos Pastorales où se donne libre carrière la bonne humeur méridionale des galéjades fleurant l'ail, le thym et la lavande. C'est d'avoir, sans doute, montré le chemin des boulevards à Marius et à Fanny. »
« Toute la Provence y était représentée par les joyeux types populaires que les sculpteurs de faubourg reproduisent là-bas dans les statuettes de plâtre colorié appelées « santons ». Les tambourinaires de la Camargue menaient allègrement la farandole. Et il semblait vraiment, tant la fête était réussie, que vous eussiez fait venir à Paris le soleil de la Méditerranée. »