La Garde blanche paraît d'abord sous une forme périodique dans une revue littéraire de la période soviétique Rossia, en 1926. Le volume devait constituer la première partie d'une trilogie, mais sa publication a été interrompue par l'arrêt de la revue sur décision du gouvernement soviétique. Ne pouvant obtenir la publication en volume de son roman avant la mort de Staline, Boulgakov adapte pour le Théâtre d'art de MoscouLa Garde blanche, qui devient Les Jours des Tourbine.
Un temps interdite, la pièce est finalement autorisée sur l'intervention de Staline et devient l'un des plus grands succès théâtraux de Boulgakov.
Une version largement censurée de La Garde blanche a été publiée, grâce aux efforts de la veuve de Boulgakov, dans la revue littéraire Moskva en 1966. La version intégrale est parue en volume en 1973.
Lariossik, Larion, cousin des Tourbine qui vient chercher refuge chez eux.
Lechko, Kozyr, colonel de l’armé de Petlioura.
Lissovitch, Vassili Ivanovitch, ingénieur, voisin des Tourbine
Malychev, colonel, ordonne la dissolution de la division ou sert Mychlaïevski après la fuite en Allemagne de Skoropadsky.
Mychlaïevski, Viktor Viktorovitch, surnommé Vitia, lieutenant
Petlioura, Semione, social démocrate, membre du directoire, ses troupes rentrent dans Kiev.
Reiss, Joulia Alexandrovna, sauve la vie d’Alekseï Tourbine.
Skoropadsky, Pavlo, général, il prend le pouvoir en contre la Rada centrale avec l’aide des allemands et le perd, chassé du pouvoir par Petlioura en .
Tourbine, Anna Vladimirovna, la mère, la nouvelle commence par son enterrement.
Tourbine, Alekseï Vassilievitch, le fils ainé, vingt huit ans, médecin, blessé au bras lors de la prise de Kiev.
Tourbine, Elena, la fille, vingt quatre ans
Tourbine, Nikolka, le fils cadet, dix sept ans
Thalberg, Sergueï Ivanovitch, capitaine, époux d’Elena Tourbine, trente et un an.
L’almont zoo
Éléments autobiographiques
Le roman contient de nombreux éléments autobiographiques. La famille Tourbine est modelée d'après la propre famille des Boulgakov — Tourbine est d'ailleurs le nom de la grand-mère maternelle de l'auteur. Comme Boulgakov, l'aîné est médecin. De même, la description de la maison des Tourbine correspond exactement à la maison de la famille Boulgakov à Kiev, 13 descente Saint-André, qui est devenue le musée Mikhaïl Boulgakov[3].
De plus, un passage décrit l'assassinat d'un Juif torturé – comme des dizaines de milliers d’autres à l'époque – par un soldat nationaliste ukrainien, auquel Boulgakov a réellement assisté, et qu'il a également décrit dans une nouvelle comme La Nuit du 2 au 3[4].
↑ a et bMyroslav Shkandrij, Russia and Ukraine : Literature and the Discourse of Empire from Napoleonic, McGill-Queen's Press, , 368 p. (ISBN978-0-7735-6949-2, lire en ligne), p. 215
↑Georges Nivat, Russie-Europe: la fin du schisme : études littéraires et politiques, L'Âge d'home, 1993, 810 pages p. 610 (ISBN2825103640).
↑Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Le Petit Futé Ukraine, Petit Futé, 2009, 288 pages, p. 67 (ISBN2746925389).