Le monde du cirque a toujours fasciné Toulouse-Lautrec. Il a déjà peint Cha-U-Kao dans les années 1880, et il revient à la décennie suivante, avec des œuvres comme celle-ci cette danseuse. Les clownesses sont une variation de son thème favori, qui est la représentation des femmes de la nuit[1]. Il s'agit de la période de maturité de Toulouse-Lautrec, qui est mort en 1901[2].
Description
Cha-U-Kao est peinte dans un cadre plus intime, probablement une chambre, contrairement à ses representations plus habituelles sur scène par Toulouse-Lautrec[3].
Son costume de scène, dont elle se défait, comprend une collerette jaune qui s’étend sur une grosse partie de la peinture, renforcé par le ruban jaune sur ses cheveux[3],[4]. Dans le miroir apparaît le reflet d'un homme d'âge mûr, peut-être un proche, un admirateur ou un client[4].
Appropriations
On recense deux appropriations de la Clownesse Cha-U-Kao dans l'œuvre du peintre Herman Braun-Vega : la première en 1993 avec La Facture[5] et la seconde en 2000 avec Don Alfredo et la Fleur de Toulouse[6].
Références
↑P. F. R. Carrassat, Maestros de la pintura, Spes Editorial, S.L., 2005. (ISBN84-8332-597-7) , p. 46
↑L. Cirlot (dir.), Museo d’Orsay, Col. «Museos del Mundo», Tomo 8, Espasa, 2007. (ISBN978-84-674-3811-6), p. 185
↑ a et b(en) Museyon Guides, Art + Paris Impressionists & Post-Impressionists: The Ultimate Guide to Artists, Paintings and Places in Paris and Normandy, Museyon, (ISBN978-1-938450-24-2, lire en ligne)