Le durant l'époque d'Edo, Hosokawa Tadatoshi, seigneur féodal de la province de Higo, meurt dans le château de Kumamoto. Malgré l'interdiction qu'il avait donné à ses vassaux de le suivre dans la mort, nombreux sont ceux qui défient sa demande. Les fidèles vassaux qui obéissent à l'interdiction sont perçus au sein du clan comme des lâches. Après qu'Abe Yaichi'emon, le dernier fidèle résistant, a également commis un seppuku, Mitsunao, le fils de Tadatoshi et nouveau seigneur féodal, punit le clan Abe pour la désobéissance de Yaichi'emon.
Selon le critique de cinémaTadao Satō, La Chute des Abe est « un jidaigeki d'une haute tenue, qui critique sévèrement l'esprit du bushido en allant jusqu'au bout de ses raisonnements. Il faut être fidèle à son seigneur, même si celui-ci est un idiot »[6].
La nouvelle de Mori Ōgai a également été adaptée en téléfilm par Kinji Fukasaku en 1995.
Notes et références
↑Henri Langlois et Naoki Tokawa, Initiation au cinéma japonais : Chefs-d'œuvre et panorama du cinéma japonais (1898-1961), Paris, Cinémathèque française, , 80 p. (lire en ligne), p. 29.
(en) Darell William Davis, Film History - Vol. 7, No. 1, Spring, 1995 - Asian Cinema : Historical Uses and Misuses: The Janus Face(s) of "The Abe Clan", Indiana University Press, (lire en ligne), pp. 49-68