Valentin Duquesne (Dany Boon) et sa compagne Constance Brandt (Laurence Arné) sont tous deux des architectes designers réputés. Ils se préparent au vernissage de leur rétrospective au palais de Tokyo à Paris. Mais rien ne se passe comme prévu.
Célèbre autant que hautain, Valentin a menti sur ses origines. Issu d'une famille modeste originaire du Nord de la France, il a prétendu que sa mère Suzanne (Line Renaud) l'a abandonné à sa naissance. Or, celle-ci, accompagnée de Gustave « Gus » (Guy Lecluyse) frère de Valentin, Louloute (Valérie Bonneton) sa belle-sœur et sa nièce Britney (Juliane Lepoureau), débarque inopinément dans la capitale le jour du vernissage, pour fêter son 80e anniversaire[1]. La rencontre est fracassante. Lorsque le beau-père Alexander (François Berléand) fourbe et manipulateur de Valentin le percute involontairement avec sa voiture, ce dernier tombe dans le coma et se réveille à l'hôpital amnésique, avec en tête son accident de mobylette survenu à ses 17 ans, quand il a voulu quitter sa région natale. Il va être ch'ti plus que jamais, avec son accent, ses goûts et ses manières totalement décalés avec le milieu parisien mondain et snob. Ce retour en arrière le rapproche de sa mère. Constance, son épouse et associée, fait tout pour le ramener à sa vie d'artiste et lui faire perdre son accent.
Fiche technique
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Selon Dany Boon, les premières idées du scénario remontent à 2011[13]. La bande-annonce est sortie le sur YouTube[14], tandis que l'affiche du film est sortie 7 jours plus tard, soit le [15]
Ce film devait sortir avant Supercondriaque et Raid dingue[17]. Dany Boon en est l'acteur principal, il est notamment accompagné par les deux actrices nordistes Line Renaud et Valérie Bonneton[17], déjà présentes dans ses précédentes réalisations.
Le réalisateur a proposé à son copain Johnny Hallyday de jouer dans le film. Le chanteur est mort au moment du montage, si bien que le clin d'œil dans la dernière scène (Pierre Richard chante Que je t'aime en ch'ti pour Line Renaud dans une version rebaptisée Que j'te ker) s'est transformée en hommage posthume, le film étant dédié au rockeur[19].
L'accueil critique réservé au film tourne globalement du mitigé au négatif.
Michaël Mélinard de L'Humanité juge cette comédie habilement calibrée pour toute la salle, avec Dany Boon qui y retrouve « une force et une poésie comiques quelque peu diluées après Bienvenue chez les Ch'tis » dont elle est dérivée[22], le réalisateur retentant le coup du régionalisme[23]. François Forestier de L'Obs considère le film « moins drôle que Bienvenue chez les Ch'tis, mais plus émouvant[24] ».
Pour plusieurs critiques, ce film accumule les clichés autour des Nordistes. Selon Bernard Génin de Positif, le spectateur « reste en rade et il n'est pas sûr que ceux du Nord apprécient cette grosse farce dont ils sont les dindons[25] ». Ève Beauvallet dans Libération estime que cette comédie sociale « destinée à réconcilier tous les segments de marché, n’est ni suffisamment choquante pour s’indigner, ni suffisamment ciselée pour se marrer. Pile ce qu’il faut pour s’y ennuyer[26] ». Stéphane Gobbo du Temps parle d'« indigence crasse », d'une forme de mépris envers les Ch'tis dépeints comme des « ploucs incultes », et d'un film qui « est tout simplement une insulte faite à l’intelligence du spectateur[23] ».
↑AlloCine, « La Ch'tite famille de Dany Boon s'affiche ! », AlloCiné, (lire en ligne, consulté le )
↑« Dany Boon dévoile le casting de son nouveau film chez les Ch'tis », AlloCiné, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Dany Boon - La Ch'tite famille : casting, date de sortie, scénario... Ce que l'on sait sur son prochain film - France 3 Hauts-de-France », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le )
↑« La Ch'tite famille : Dany Boon et Pierre Richard réunis ! », AlloCiné, (lire en ligne, consulté le )