La Côte-d'Aime a les pieds dans l'Isère (665 m) et la tête dans les nuages avec le Roignais (2 995 m) et la très célèbre Pierra Menta.
La Côte-d'Aime, ce sont 10 villages échelonnés entre 800 m et 1 300 m :
Le Villard, Beguevey, Pierrolaz (chef-lieu), La Sciaz, Prébérard, Prégirod, Les Moulins, La Grande Bergerie, La Petite Bergerie et Montméry. À la fin du XXe siècle et au début du XXIe viendront s’ajouter à ces hameaux les quartiers résidentiels de : Côte Rousse, la Corbière, Pré Boissy, le Val, Pré à Villien, les Mariets, les Lognes, Beguevey et Pré Bérard.
Toponymie
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Le , le duc Louis Ier de Savoie, alberge ses biens des quartiers de la Balme et de Mont Rosset, de la paroisse d'Aime contre un servi annuel de deux sols forts ou « pour 25 florins petit poids »[2]. À l'époque, Montméry n'appartient pas au domaine ducal[2], mais au prieuré de Bellentre[3]. Quelques années plus tard, le quartier de Montméry, se détache du Prieuré de Bellentre et rejoint la paroisse d'Aime.
L'albergement de la paroisse est confirmé en 1489, puis 1508, 1529, 1654, ainsi qu'en 1752 où Montméry est écarté de la jouissance des alpages coterains[2].
Le 23 mai 1714, le pape Clément XI érige le quartier de la Côte (sauf le Villard) en paroisse autonome, malgré une opposition des gens d'Aime qui n'acceptèrent qu'en échange d'une indemnité versée chaque année au curé d'Aime par les gens de la nouvelle paroisse[4],[5].
En 1840, en application du décret du 16 thermidor de l'an XI qui stipule que les paroisses et les communes doivent avoir les mêmes confins, le Villard[6], commune de la Côte, rejoint la paroisse de la Côte d'Aime.
Le 10 mars 1948, sous l'impulsion de son maire, Léon Plassiard, le conseil municipal décide de verser au domaine communal tous les biens des quartiers de La Balme, de Mont Rosset et de Montméry, qui seront exploités en fruit commun. Le sectionnement électoral de Montméry est supprimé.
L'arrêté préfectoral du officialise, avec effet au , la création de la commune dite "La Plagne Tarentaise" en lieu et place des communes de Bellentre, La Côte d'Aime, Mâcot et Valezan[7].
- Maire délégué de La Côte d’Aime, maire adjoint chargé du Développement Durable de La Plagne Tarentaise
- Retraité
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 851 habitants, en évolution de −1,73 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,87 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Les huit chapelles des villages et les deux des montagnettes.
L'intérieur de la maison d'antan à Montméry.
Les maisons typiques de Montméry.
L'ancienne fruitière.
L'école d'autrefois.
Personnalités liées à la aommune
L'abbé Pierre Assoz, né en 1770, possédait de nombreuses propriétés à La Côte. Il a laissé un legs important à ses neveux, fondé une école de filles à Montvalezan et créé une bourse pour les prêtres infirmes.
Chanoine Jacques Chevray (1795-1860), prêtre et candidat élu au Parlement de Turin (élection annulée)[13], chevalier des Saints-Maurice-et-Lazare.* L'abbé Joseph Amédée Plassiard (1900-1992), religieux, érudit et poète[14],[15].
Robert Merloz (1936-2009), Aviateur. Pionnier de la dépose par avion en montagne, pilote de ligne, commandant de bord et instructeur sur Airbus et Boeing et enfin chef de division de vol.
Voir aussi
Bibliographie
Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN978-2-7171-0263-5).
Éric Merloz, « Hommage à Robert Merloz », Bulletin Municipal, no 11, 1er semestre 2014, p. 17
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
↑Gabriel Pérouse, « Les paroisses rurales d'un diocèse de Savoie au XVIIe siècle. L'archevêché de Tarentaise », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 4, no 20, , p. 113-140 (lire en ligne), note de bas de page no 1, p. 114.
↑Pierre Ougier-Simonin, Pierre Debeauvais, « L'abbé Joseph-Amédée Plassiard (1900-1992) » publié dans le bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie d'Aime, 1993, no 15, p. 1-17.