La Belle Angèle (voilier)

La Belle Angèle
illustration de La Belle Angèle (voilier)

Type Lougre
Gréement Lougre
Histoire
Commanditaire Association La Belle Angèle
Architecte François Vivier
Chantier naval Chantier du Guip, Brest
Lancement 1991
Statut Naufrage le
Équipage
Équipage 2 à 3 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 24,50 m
Longueur de coque 14,50 m
Maître-bau 4,60 m
Tirant d'eau 2 m
Déplacement 40 tonnes
Voilure 195 m² (5 voiles)
Propulsion Baudouin diesel 110 ch
Caractéristiques commerciales
Capacité 8 (10) à 23 passagers
Caractéristiques militaires
Rayon d'action 20 miles d'un abri
Carrière
Armateur Bretagne marine croisières
Port d'attache Concarneau Drapeau de la France France
Protection Fondation du patrimoine maritime et fluvial

La Belle Angèle est un voilier en bois construit en 1991 au Chantier du Guip à Brest. Réplique de L’Utile, un ancien lougre chasse-marée de 1877, gréée en trois-mâts à tapecul portant des voiles au tiers, elle appartient à l'association La Belle Angèle de Pont-Aven. Elle est perdue à la suite de son échouement à l’Aber Wrac'h le .

Histoire

La construction du lougre La Belle Angèle a été réalisée par le Chantier du Guip[1] dans le cadre du projet associatif de redonner vie à un ancien gréement pour représenter la ville aux fêtes maritimes de Brest 1992. Le choix du nom est un hommage à Marie-Angélique Satre (1868-1932), hôtelière à Pont-Aven, dont le portrait peint par Paul Gauguin, en 1889, est intitulé « La Belle Angèle »[2],[3].

C'est sur le modèle de L'Utile, lougre chasse-marée lancé en 1877 à Redon dont la ligne était la plus racée et ayant un tirant d'eau modeste pour fréquenter des ports d'accès difficiles, que La Belle Angèle a été dessinée.

Munie de dix banettes pour passagers, La Belle Angèle offre la possibilité de croisières traditionnelles vers les îles du Ponant (Ouessant, Molène, etc.) et de sorties en mer dans les abers de la côte bretonne. Son immatriculation est CC 791463L (quartier maritime de Concarneau).

Durant la saison estivale, la Belle Angèle fut gérée par la Compagnie bretonne de navires traditionnels Gouelia[4] de Quimper jusqu'en 2011.

Naufrage

Le , à h, le navire s'échoue sur l'Île de la Croix, à proximité de l'Aber Wrac'h[5], où il a été poussé par des vagues de 2 à 3 m[6]. Le skipper, projeté à l'eau par une déferlante, perd la vie[7], malgré les recherches menées par les bénévoles de la SNSM et l'hélicoptère de la Sécurité Civile[6]. Les 6 passagers sont sauvés par les équipes de secours, et hélitreuillés jusqu'à la côte[6]. L’épave échouée part à la dérive lors d'une marée haute[8] ; elle est démantelée à 11 miles de là, devant le phare de Pontusval jusqu’au [9], tandis que, sur demande des Affaires maritimes, les éléments immergés (moteur, quille) sont retirés par des plongeurs le [10].


Notes et références

  1. Site officiel Chantier du Guip
  2. « La Belle Angèle » (consulté le ).
  3. « Paul Gauguin : La Belle Angèle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur musee-orsay.fr (consulté le ).
  4. Site officiel Gouelia
  5. « Un marin de la Belle Angèle porté disparu au large de l'Aber Wrac'h », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  6. a b et c « TEMOIGNAGE. Après le naufrage de la Belle Angèle, un sauveteur raconte », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  7. « Aber Wrac'h. La Belle Angèle : le skipper périt en mer », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  8. « La Belle Angèle - L'épave a dérivé jusqu'à Brigognan », Le Télégramme,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  9. « Pont-Aven. L’association de La Belle Angèle veut rebondir », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  10. « Belle Angèle. Les restes de l'épave ont été enlevés », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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