Un apprenti sorcier tente d'animer un balai pour qu'il effectue son travail : remplir une bassine d'eau avec des seaux. Ne contrôlant plus son enchantement, il tente de le détruire à la hache, mais il se retrouve face à un deuxième balai suivant le premier pour inonder la maison. Son maître arrive enfin et répare les dégâts provoqués par l'apprenti.
Musique
L'œuvre possède deux thèmes reconnaissables qui se jalonnent (ou s'affrontent) tout au long de l'écoute. On peut y entendre la mélodie du balai et la joie de l'apprenti, souvent modifiée par différentes harmonies pour représenter le doute, la peur et l'effroi (final).
L'auditeur peut également situer l'évolution de la course du balai enchanté, les rigoles d'eau, le choc de la hache, son dédoublement ainsi que le chaos total.
Dans le Fantasia de Walt Disney, on reconnaît dans son regard que le maître est hors de lui, mais reste calme. Les quatre dernières notes (claquantes) font penser à une gifle punissant l'imprudent (la version de Disney l'illustre d'ailleurs par un magistral coup de balai au derrière).
L'Apprenti sorcier est écrit pour orchestre symphonique, avec piccolo, clarinette basse, trois bassons et un contrebasson en plus des bois « ordinaires », les trompettes sont renforcées de deux cornets à pistons, mais il n'y a pas de tuba pour les cuivres.
Le morceau a été repris, avec un groupe de rock accompagné par un orchestre, par Alan Parsons sous le titre The Sorcere's Apprentice (album The Secret, 2019).