Léon Cathlin est un écrivain et poète français influencé par le catholicisme, né le à Servance (Haute-Saône), au lieu-dit Le Pont de Miellin. Francis Jammes dit de lui qu'il était "parmi les génies qui sont la gloire d'une époque et d'un pays". En 1912, son roman "Un prêtre" a concouru pour le prix Goncourt.
Après des études à Servance puis au Séminaire Saint colomban de Luxeuil les Bains et à la Faculté de Besançon, il devient précepteur. installé à Paris, il a notamment été éditeur de livres d'art (Directeur de la maison d'édition Le Fuseau chargé de laine). Son ami Albert Decaris illustre certains de ses romans.
Il était par sa mère, Zulma Varelle (1856-?), l'arrière petit-fils du fondateur de la graniterie du Pont de Miellin, Joseph François Varelle (1794-1863), établissement qui fournit au 19e siècle la semelle et le socle en porphyre vert de Ternuay du tombeau de Napoléon aux Invalides[1].
Mort le dans son appartement du 41 rue de Seine à Paris, il est enterré à Chalezeule (Doubs), commune où il a fréquemment séjourné. Sa sépulture est réalisée en granite des Ballons avec un médaillon en bronze de Claude Grange[2].
Le chant de mon voyage en Grèce, illustré par Albert Decaris, 1926
La Danse macabre ou l'Hexaméron,1927
Le Sphinx coiffé à la du Barry; 1930
Le Sommeil d'Endymion, illustré par Albert Decaris, 1934
Kyrie Eleison. (Faits divers), 1934
La Lumière des brebis, idylles luxoviennes, 1941
Celle qu'on attend pas, 1949
Eliacin, 1949
Bibliographie
Jean-François Crevoisier "Parmi les génies qui sont la gloire d'une époque et d'un pays. Léon Cathlin", Bulletin de l'association des Anciens Élèves de l'École Saint Colomban de Luxeuil,
Vingt-cinq ans de Littérature Française Tome II Fascicule 2 par Léon Deffoux
Jean-Marc Grosdemouge, "Almanach comtois 2014"
Marcel Bresson, "Le poète-écrivain Léon Cathlin", 1978[3]