M. Milan (Richard Berry) est un tueur à gages qui doit exécuter son « contrat » depuis sa chambre d'hôtel donnant sur le palais de justice de Nice où est attendu Randoni (Michel Aumont), témoin clé d'un procès en corruption et homme à abattre. Son voisin, François Pignon (Patrick Timsit), photographe de presse délaissé par son épouse (Virginie Ledoyen) qui l’a quitté pour le docteur Wolf (Pascal Elbé), un neurologue réputé, essaye de se suicider en se pendant à la tuyauterie de la salle de bains et provoque une inondation. Milan persuade le garçon d'hôtel de ne pas appeler la police, promettant de veiller lui-même sur le dépressif pour éviter une récidive. Il se trouve alors englué irrémédiablement dans les problèmes de Pignon au détriment de sa mission.
Le film sort le mercredi . Il ne reste que six semaines en salles et totalise seulement 240 720 entrées (dont 37 133 à Paris)[1]. Par comparaison, le film de 1973 avait réuni 3 354 756 entrées[2].
Ce remake rapporte ainsi moins de 2 M€, avec un budget de plus de 18 M€. Francis Veber déclare après coup : « Alors que la pièce avait été un immense succès, j’ai pris le bide de ma vie avec le film. Aujourd’hui, je réalise qu’il y a certains cultes auxquels on ne peut pas toucher. Mais sur le coup, j’ai vraiment eu l’impression atroce d’avoir fait de la profanation de sépulture[3]. »
Producteur délégué du film, Patrice Ledoux considère que cet échec est dû au scénario du film original, dont l'histoire ne peut pas être dupliquée à l'identique 35 ans après[4].
Un clin d’œil est fait à Jacques Brel dans le film. À la 72e minute, Pascal Elbé répond à Patrick Timsit par un extrait des paroles de la chanson Ne me quitte pas : « Il t'offrira des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas ».
À la 5e minute du film, Richard Berry se fait bousculer par un homme. Il s'agit d'un caméo de Francis Veber, qui n'apparait pas totalement de face.
L'orchestre sollicité[Quoi ?] pour le film est le Paris Symphonic Orchestra.