Tankiste talentueux, mais insubordonné il a occupé plusieurs postes à bord d'un panzer. Il n'a d'ailleurs jamais été proposé pour un poste d'officier.
Knispel a été largement décrit dans le deuxième volet de la populaire série de fiction historique Panzer Aces, écrite par Franz Kurowski. Alfred Rubbel, l'officier supérieur de Knispel pendant la guerre, a contesté le récit de Kurowski sur les prétendues victoires et récompenses de Knispel dans les chars. Rubbel a décrit l'ouvrage de Kurowski sur Knispel comme « un pur scandale. Tout ce qu'il a écrit là-dedans est inventé -- sauf les citations qu'il met dans ma bouche. Tout cela est complètement faux ». Les propos de Rubbel sont rapportés par Roman Toppel, un historien allemand spécialiste de l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale[1],[2].
Son apprentissage dure jusqu'au , à Żagań et Putlos.
D'abord chargeur dans un Panzer IV à canon court lors du début de l'opération Barbarossa, il se fait vite remarquer dès le début de la campagne du front de l’Est en tant que tireur émérite. Il a son style : il détruit les chars soviétiques en un coup à chaque fois par un obus placé entre la caisse et la tourelle. Lors du siège de Léningrad, il se fait remarquer par ses supérieurs.
La consécration
En , Knispel est déjà crédité d'une douzaine de victoires. Il est suffisamment bon tireur pour être sélectionné dans le cadre des formations au nouveau matériel blindé. Il va ainsi percevoir l'un des tout nouveaux Tigre I.
Dès son retour sur le Front de l'Est, il se distingue au cours des combats dans la poche de Korsun, et lors de la bataille de Koursk, au cours de laquelle il détruit 27 blindés. Il combat ensuite en Normandie dans le secteur de Caen. Kurt Knispel est alors aux commandes d'un Tigre II Ausf B, dont l'allonge du 88 mm lui permet de détruire deux chars et quelques véhicules dans le difficile bocage normand.
Lors de sa dernière journée en Moravie du Sud, Kurt Knispel détruit vraisemblablement un dernier char d'assaut avant d'être confronté à des chars de l'Armée rouge, sans doute des T-34/85.
Des archéologues tchèques (Vlastimil Šildberger, etc.) retrouvent ses ossements le à Vrbovec (district de Znojmo, République tchèque)[4] avec un fragment de métal (4 cm) dans son crâne[5]. Il est enterré depuis le au Cimetière central - département de guerre allemand à Brno (République tchèque).
La mort
Plusieurs dates ont été avancées pour le décès de Knispel.