Le ksar, qu'Abdesmad Zaïed classe parmi les « anciens villages pitonniers berbères », est situé au pied d'un piton dans une position défensive et peu visible de loin[1]. Il abrite deux citernes et une huilerie[1].
Il est constitué de deux parties : une ancienne de forme ovale (diamètre de 35 mètres) et une extension sous la forme d'un couloir entre l'entrée couverte (skifa) et une mosquée hors d'usage[1].
Le ksar compte environ 130 ghorfas dont 59 dans l'extension et 32 effondrées[4], ce qui reste se répartissant principalement sur deux étages dans la partie ancienne et un dans l'extension, avec trois étages dans quelques rares cas[5].
Hédi Ben Ouezdou, Découvrir la Tunisie du Sud, de Matmata à Tataouine : ksour, jessour et troglodytes, Tunis, Hédi Ben Ouezdou, , 78 p. (ISBN978-9-973-31853-4).
André Louis, Tunisie du sud : ksars et villages de crêtes, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, , 370 p. (ISBN978-2-222-01642-7).
Herbert Popp et Abdelfettah Kassah, Les ksour du Sud tunisien : atlas illustré d'un patrimoine culturel, Bayreuth, Naturwissenschaftliche Gesellschaft Bayreuth, , 400 p. (ISBN978-3-939-14604-9).