Kokand se trouve dans la partie sud-ouest de la vallée de Ferghana, à 73 km à l'ouest-nord-ouest de Ferghana, à 81 km au sud-ouest de Namangan et à 165 km au sud-est de Tachkent[1].
Histoire
Les premières mentions de l'endroit sont faites par des diplomates chinois. Ses tribus se mettent sous la bannière de l'empereur chinois Han Wudi en 138 av. J.-C. pour lutter contre les Huns.
Gengis Khan fit de cette ville sa résidence principale, et Tamerlan y donna, pour le mariage de ses petits-fils, une fête où se trouvèrent réunis cinq cents ambassadeurs de peuples soumis.
Au Xe siècle, il existait ici une localité du nom de Kavakend qui était une étape marchande de la route de la Soie. Elle a été détruite par les Mongols au XIIIe siècle. La localité, qui a donné naissance plus tard à Kokand, a appartenu à l'émirat de Boukhara entre 1571 et 1626. En 1700-1710, Chakhrouk, issu des tribus Mings, forme un petit territoire en partie indépendant de Boukhara. Son fils fait construire à la place de la forteresse d'Iski-Kourgan une bourgade nommée en son honneur Kala-i Rakhim-biy. Kokand est construite à l'emplacement de quatre fortins achetés par Rakhim qui y fait venir des hommes de sa tribu ; elle est entièrement reconstruite comme forteresse en 1732 alors qu'elle appartient au khanat de Kokand qui lui donne son essor. Elle devient une ville musulmane d'importance avec de nombreuses mosquées.