En 1553, son escadre, associée à celle de Dragut, razzie les côtes de Naples, de Sicile, d'Elbe, puis de Corse, avec l'aide d'un escadron français sous la direction du baron Paul de La Barthe[2].
Officier d'une grande valeur militaire, il fait son instruction à l'Enderûn. Il est fait gouverneur-pacha d'Égypte en 1569. C'est à ce titre qu'il mène la campagne du Yémen, qui permet son rattachement à l'Empire ottoman en 1571.
Il est chargé par le sultan Sélim II de mettre en place, avec la collaboration du capitan pacha (amiral de la flotte) Uluç Ali, un corps expéditionnaire de près de plusieurs dizaines de milliers de soldats qui permet de reprendre Tunis aux Espagnols lors de la bataille de Tunis en 1574.
En 1594, il commande l'armée ottomane et réussit à écraser la révolte serbe du Banat. Pendant cette révolte, et afin d'impressionner la population locale, Koca Sinan Pacha a fait venir à Belgrade les reliques de Saint Sava qui reposaient au monastère de Mileševa et les a fait brûler en public[3]. Aujourd'hui, à la place du bûcher se trouve l'église Saint-Sava, la deuxième plus grande église chrétienne orthodoxe du monde[4],[5].
↑(en) Matthew Dimmock et Professor of Early Modern Studies Matthew Dimmock, New Turkes: Dramatizing Islam and the Ottomans in Early Modern England, Ashgate, (ISBN978-0-7546-5022-5, lire en ligne)