Gazi Hüsrev Pacha

Gazi Hüsrev Pacha
Fonction
Grand vizir de l'Empire ottoman
-
Biographie
Naissance
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Sandjak de Bosnie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Formation
Activité
Conjoint
Ayşe Sultan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gazi Hüsrev Pacha (mort en ), nommé également Boşnak Hüsrev Pacha ("Hüsrev Pacha le Bosniaque") ou Ekrem Hüsrev Pacha ("Hüsrev Pasha le Gentil"), est un grand vizir de Empire Ottoman d'origine bosniaque pendant le règne du sultan Mourad IV.

Début de carrière

Il est originaire du sandjak de Bosnie et fait ses études à l'école d'Enderûn. En 1625, il est promu vizir (ministre)[1]. Pendant la Révolte de Abaza, Damat Halil Pacha, alors Grand Vizir de l'Empire ottoman, tente de s'emparer du fort de Erzurum (dans l'est de la Turquie), alors sous le contrôle de Abaza Mehmed Pacha, le chef de la rébellion. Toutefois après un siège de 70 jours, Damad Halil Pasha échoue dans son entreprise et est démis de sa fonction. Hüsrev Pacha est nommé comme nouveau grand vizir le .

Campagne contre Bagdad

Hüsrev reçoit comme mission de reconquérir Bagdad, qui a récemment été conquise par les forces du Shah Séfévide Abbas Ier. À la fin de 1629, il entreprend une invasion du territoire contrôle par les troupes perses autour de Bagdad. Toutefois cette opération coïncide avec la saison des pluies et il n'est pas possible d’entreprendre le siège de la cité elle-même . Hüsrev Pasha préfère prendre d'autres villes dans les environs de Bagdad, et l'un de ses subordonnés défait une armée perse. Le siège de Baghdad commence le et se poursuit jusqu'au sans succès. Après cet échec Hüsrev Pacha décide de reprendre les opérations l'année suivante, En 1631 lorsque l'échéance arrive il temporise avant de reprendre le siège dans l’attente de renfort et le il est démis de son office[2].

Notes et références

  1. Ayhan Buz: Osmanlı sadrazamları, Neden Kitap, İstanbul, 2009, (ISBN 978-975-254-278-5) p. 92
  2. Joseph von Hammer: Osmanlı Tarihi (condensation: Mehmet Ata) Milliyet Yayınları, İstanbul, cilt II p. 200–201