Kim Young-joo (femme politique)

Kim Young-joo
Illustration.
Kim Young-joo en juillet 2022.
Fonctions
Vice-présidente de l'Assemblée nationale de Corée du Sud
En fonction depuis le
(2 ans, 5 mois et 18 jours)
Gouvernement Yoon Seok-youl
Prédécesseur Kim Sang-hee
Députée de Corée du Sud

(11 ans, 10 mois et 12 jours)
Élection 11 avril 2012
Réélection 13 avril 2016
15 avril 2020
Circonscription Yeongdeungpo-gu
Législature 19e, 20e et 21e
Prédécesseur Jeon Yeo-ok (en)
Successeur Chae Hyeon-il (ko)

(4 ans)
Élection 11 avril 2004
Circonscription Scrutin proportionnel plurinominal
Législature 17e
Ministre du Travail sud-coréen (en)

(1 an, 1 mois et 7 jours)
Premier ministre Lee Nak-yon
Gouvernement Moon
Prédécesseur Lee Ki-kwon (ko)
Successeur Lee Jae-gap (en)
Biographie
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Séoul
Nationalité Sud-coréenne
Parti politique Parti démocrate (2000-2008)
Parti démocrate (2008-2011)
Parti démocrate
(2011-2014)
Parti démocrate
(depuis 2014)
Diplômée de Université de Corée
Site web Site personnel de Kim Young-joo

Kim Young-joo
Hangeul 김영주
Hanja 金榮珠
Romanisation révisée Gim Yeong-ju
McCune-Reischauer Kim Yŏngchu

Kim Young-joo (en hangeul 김영주), née le à Séoul en Corée du Sud, est une femme politique sud-coréenne, vice-présidente de l'Assemblée nationale de Corée du Sud depuis 2022. Militante féministe, il s'agit de la seconde femme à accéder à ce poste en Corée du Sud. Elle quitte le parti démocrate en 2024, pour rejoindre le parti du pouvoir au peuple.

Jeunesse et études

Kim Young-joo passe sa jeunesse dans la ville de Yangpyeong, dans la province de Gyeonggi[1]. Elle effectue ses études à l'Université de Corée[1].

Kim Young-joo commence sa carrière en tant que basketteuse professionnelle[2],[1]. Elle rejoint ensuite la Seoul Trust Bank, où elle subit des discriminations sexistes. À la suite de ces dernières, elle s'engage dans le syndicat des employés bancaires sud-coréen[2], qu'elle préside à partir de 1985[3].

Carrière électorale

Elle rejoint la vie politique en 1999, alors qu'elle est choisie par le président Kim Dae-jung pour prendre la tête de plusieurs postes importants du parti démocrate sud-coréen[4], comme la direction du comité de l'environnement de l'assemblée nationale de Corée du Sud[2],[3].

Après une première candidature à l'assemblée nationale ratée en 2000, elle est élue à la proportionnelle en 2004, en tant que représentante du parti démocrate[2].

Elle est réélue en 2012, puis 2016 et 2020[3], cette fois en tant que représentante du district Yeongdeungpo-gu, de Séoul[5].

En 2017, elle est choisie par le président Moon Jae-in pour rejoindre son gouvernement, en tant que Ministre du Travail et de l'Emploi[2], après le retrait de Cho Dae-yop pour des raisons éthiques[3]. Elle devient ainsi la sixième femme ministre du Cabinet Moon[6]. Elle manifeste son intention de démissionner en août 2018, après une série de décisions impopulaires, comme la hausse du salaire minimum[7].

En 2022, elle devient la seconde femme vice-présidente de l'Assemblée nationale de Corée du Sud, remplaçant Kim Sang-hee[8],[9].

En mars 2024, elle annonce quitter le parti démocrate, après que ce dernier lui ai fait des réflexions concernant son absence du parlement sud-coréen. Elle rejoint par conséquent le parti au pouvoir, le parti du pouvoir au peuple[10]. Elle se représente dans sa circonscription, mais échoue à se faire réélire, et cède son siège au membre du parti démocrate Chae Hyeon-il (ko)[11]. Elle reste impliquée au niveau local[12].

Prises de positions

Avec son passé syndicaliste, Kim Young-joo accorde une grande importance à l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle, et est attachée à la réduction des heures de travail en Corée du Sud[3].

Controverses

En 2017, sa fille fait l'objet de soupçons d'évasion fiscale[13].

Références

  1. a b et c (en) Kim Min-joo, « Former basketball player, labor minister nominee champions gender equality », sur The Korea Herald, (consulté le )
  2. a b c d et e (en) Kang Gye-man, « Korea’s first cabinet under new president almost complete with Kim Young-joo named as labor minister », sur Maeil Kyongje, (consulté le )
  3. a b c d et e (en) Choi Ha-young, « Female lawmaker nominated as labor minister », sur The Korea Times, (consulté le )
  4. (ko) Jeong Bong-oh, « 민주당 “김영주 고용부장관 후보자 내정, 진심으로 환영” », sur Dong-A Ilbo,‎ (consulté le )
  5. (en) Choi Jae-hee, « Concerns rise over foreign property speculators », sur The Korea Herald, (consulté le )
  6. (en) Kim Ji-soo, « Will woman power drive Moon Jae-in administration? », sur The Korea Times, (consulté le )
  7. (en) Elizabeth Shim, « Top South Korea officials replaced in Moon Jae-in government », sur United Press International, (consulté le )
  8. (ko) Kim Seung-min et Yeo Dong-jun, « 21대 후반기 국회의장에 김진표, 부의장에 정진석·김영주 », sur Newsis (en),‎ (consulté le )
  9. (ko) Park Hyung-bin, « 헌정사 두번째 여성 국회부의장 된 4선 김영주 », sur Yonhap,‎ (consulté le )
  10. (ko) Shin Min-jeong, « 김영주 국힘행…박용진 “이때다 하고 손잡아, 눈살 찌푸려져” », sur Hankyoreh,‎ (consulté le )
  11. (ko) Go Han-sol, « 민주당 ‘서울 압승’…48곳 중 33곳 승기 잡았다 », sur Hankyoreh,‎ (consulté le )
  12. (ko) Lee Tae-hoon, « [단독] 민주당 출신 김영주와의 '불편한 동거'... 與 영등포갑 "지선 벌써부터 걱정" », sur Maeil Kyongje,‎ (consulté le )
  13. (ko) Kim Nam-kwon, « 김영주, 딸 증여세 탈루의혹에 "송구…세금 발생 몰랐다" », sur Yonhap,‎ (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes