Kim Young-joo commence sa carrière en tant que basketteuse professionnelle[2],[1]. Elle rejoint ensuite la Seoul Trust Bank, où elle subit des discriminations sexistes. À la suite de ces dernières, elle s'engage dans le syndicat des employés bancaires sud-coréen[2], qu'elle préside à partir de 1985[3].
Carrière électorale
Elle rejoint la vie politique en 1999, alors qu'elle est choisie par le président Kim Dae-jung pour prendre la tête de plusieurs postes importants du parti démocrate sud-coréen[4], comme la direction du comité de l'environnement de l'assemblée nationale de Corée du Sud[2],[3].
Après une première candidature à l'assemblée nationale ratée en 2000, elle est élue à la proportionnelle en 2004, en tant que représentante du parti démocrate[2].
En 2017, elle est choisie par le président Moon Jae-in pour rejoindre son gouvernement, en tant que Ministre du Travail et de l'Emploi[2], après le retrait de Cho Dae-yop pour des raisons éthiques[3]. Elle devient ainsi la sixième femme ministre du Cabinet Moon[6]. Elle manifeste son intention de démissionner en août 2018, après une série de décisions impopulaires, comme la hausse du salaire minimum[7].
En mars 2024, elle annonce quitter le parti démocrate, après que ce dernier lui ai fait des réflexions concernant son absence du parlement sud-coréen. Elle rejoint par conséquent le parti au pouvoir, le parti du pouvoir au peuple[10]. Elle se représente dans sa circonscription, mais échoue à se faire réélire, et cède son siège au membre du parti démocrate Chae Hyeon-il(ko)[11]. Elle reste impliquée au niveau local[12].
Prises de positions
Avec son passé syndicaliste, Kim Young-joo accorde une grande importance à l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle, et est attachée à la réduction des heures de travail en Corée du Sud[3].
Controverses
En 2017, sa fille fait l'objet de soupçons d'évasion fiscale[13].