Kim Kwang-kyu est né à Séoul en 1941 et a étudié la littérature et la langue allemande à l'université nationale de Séoul. En 1960, alors qu'il entre à peine à l'université, il participe aux manifestations de la révolution d'avril qui furent réprimées dans un bain de sang le avant d'aboutir à la chute du président Syngman Rhee. Il étudie durant deux années à Munich, de 1972 à 1974. Bien que son talent littéraire ait été révélé dès ses études secondaires lorsqu'il commença à publier dans les magazines, il n'a commencé à écrire de la poésie qu'à partir de la trentaine, avant de partir en Allemagne. Depuis les années 1980, il est professeur d'allemand à l'université Hanyang à Séoul, et a publié des traductions de poèmes allemands du XIXe siècle, notamment des poèmes de Bertolt Brecht (1985) ou de Günter Eich (1987)[2].
Œuvre
Kim utilise un langage à la fois simple et efficace pour saisir la vérité oubliée qui se cache derrière les expériences du quotidien. Selon le poète coréen Choe Yearn-hong, « La qualité première des poèmes de Kim Kwang-kyu est qu'ils sont avant tout accessibles et faciles à lire »[3]. Sans quitter une allure calme et détendue, Kim met en lumière les injustices du monde tout en permettant aux lecteurs de reconsidérer le sens de leur vie[1].