Issue d’une famille modeste de la ville de Casablanca[1], Khadija Boujanoui est passée par les bancs de l'école publique[4]. À l’obtention de son baccalauréat, elle part en France pour poursuivre ses études supérieures de gestion-finance[5] à l’université Nice-Sophia-Antipolis[6].
Parcours professionnel
Après une carrière professionnelle au sein d’une multinationale à Monaco[6] en tant qu’analyste financière[7] et puis en tant que contrôleuse de gestion au sein du groupe international Wasteels[8], Khadija Boujnaoui revient à Casablanca où elle occupe différents postes de directrice administrative et financière[9] avant de rejoindre la chaîne de télévision 2M en tant que directrice financière en 2005[10] puis en tant que directrice du pôle support en 2021[11].
En 2013, le directeur général de 2M, Salim Cheikh, décide de capitaliser sur l’engagement de la chaîne et crée un comité parité et choisit de porter Khadija Boujanoui à sa tête[7]. En 2017, le comité change de nom et devient le Comité Parité et Diversité[1].
À la tête du Comité Parité et Diversité de 2M, Khadija Boujanoui commence par mettre en place et superviser la mise en œuvre de « la Charte 2M pour la valorisation de l’image de la femme »[3] ainsi que « la Charte sur le handicap » publiées respectivement en 2014 et 2020. Elle supervise également la rédaction et la publication du « Manuel pratique de lutte contre les discriminations dans les médias » publié en 2022[12],[13],[14],[15].
En 2016, Khadija Boujanoui est à l’initiative de la création de la plateforme « Expertes.ma »[16], qui recense les expertes du Maroc dans plus de 200 secteurs, et qui vise à augmenter la visibilité des femmes en tant qu’expertes dans les médias audiovisuels[17]. Elle a également lancé, en collaboration avec des femmes journalistes africaines la plateforme « africawomenexperts.com »[11] consacrée à l’expertise féminine dans le continent[18].
Khadija Boujanoui a été l’initiatrice de l’organisation du « Trophée Tilila »[19], un prix annuel qui lutte contre les stéréotypes féminins dans la publicité[20], pour sensibiliser et encourager les annonceurs au respect de la dignité de la personne dans les médias et à la valorisation de l’image de la femme dans les médias[21].