Le bourg est situé juste au nord de la ville de Kyoto dans le plateau de Tanba(ja) (丹波高地)[2]. Keihoku est traversé par la Katsura, qui se jette au sud dans le Yodo, et les affluents mineurs de la Katsura, la Yuge, la Koshio et la Hosono[2]. Le bourg, de forme rectangulaire irrégulière d'environ 17,7 kilomètres d'est en ouest et d'environ 21,7 kilomètres du nord au sud, est situé en hauteur à une moyenne d'altitude de 240 mètres, dans un plateau couvert à 90 % de forêts[2].
La population se concentre dans plusieurs petites localités dispersées dans les endroits plus plats de la région[2]. Les étés y sont frais et les hivers froids, avec une précipitation abondante[2].
Villes limitrophes
Entités territoriales limitrophes à la date de la fusion du [3]. À sa fondation en 1955, Keihoku est entouré de l'ouest vers l'est des villages de Seki(ja) (世木村) et Gokashō(ja), tous du district voisin de Funai, des villages de Miyajima(ja) (宮島村), Hiraya(ja) (平屋村) et Chii(ja) (知井村), les arrondissements de la ville de Kyoto de Sakyō (左京区), Kamigyō (上京区) et Ukyō (右京区), et le village de Kamiyoshi(ja) (神吉村)[3]. Le de la même année, Kamiyoshi est transféré dans le district de Funai et est absorbé par le bourg de Yagi (八木町)[3]. Le même jour, Chii, Hiraya et Miyajima, ainsi que les villages de Tsurugaoka(ja) (鶴ヶ岡村) et Ōno(ja) (大野村) fusionnent pour former le bourg de Miyama (美山町)[3]. Toujours le même jour, Gokashō, Seki et le village de Gomagō(ja) (胡麻郷村), tous du district voisin de Funai, fusionnent pour créer le bourg de Hiyoshi (日吉町)[3]. Le , toujours en 1955, l'arrondissement de Kita (北区) est créé à partir de celui de Kamigyō[3].
Keihoku, qui signifie « nord (北) de Kyoto (京) », est créé le par la fusion du bourg de Shūzan(ja) (周山町) et des villages d'Utsu(ja) (宇津村), Kuroda(ja) (黒田村), Hosono(ja) (細野村), Yamaguni(ja) (山国村) et Yuge(ja) (弓削村)[3]. Son symbole est adoptée le de la même année. Le , l'ōaza(ja) (section de village) de Hirogawara (広河原), partie de l'ancien village de Kuroda, est transféré à l'arrondissement de Sakyō de la ville de Kyoto[3]. En mai et juin 2002 sont entamées des consultations publiques en vue d'une potentielle intégration à Kyoto[4]. Plus de 80 % des voix sont en faveur de la fusion[4]. L'intention de fusionner avec Kyoto s'était déjà prononcée durant les grande fusions municipales de l'ère Shōwa, durant les années 1950-70, et les résidents de Keihoku ne voulaient pas se joindre aux bourgs avoisinants, qui ont fini par fusionner de leur côté pour former la ville de Nantan[4]. Le 7 novembre, Keihoku soumet sa demande de fusion[4]. En octobre 2003, un conseil d'étude de faisabilité de la fusion est créé avec Kyoto et Keihoku[4]. Le , la fusion est approuvée et Keihoku rejette une exception qui lui aurait permis d'avoir un membre élu dans le
conseil municipal de Kyoto[4]. Le , Keihoku est intégré à l'arrondissement d'Ukyō de Kyoto et cesse d'exister en tant que municipalité indépendante[3],[4].
Maires
Itsuji Ishiura (石浦 逸治) - 1955-1961
Itsuyoshi Obata (小畠 逸良) - 1961-1975
Sukeo Hiraiwa (平岩 祐夫) - 1975-1985
Masami Murayama (村山 正美) - 1985-1989
Shigeru Nogami (野上 茂) - 1989-1997
Michio Ishiura (石浦 道男) - 1997-2005
Économie
La majeure partie de la ville est boisée et l'industrie forestière est très importante, avec notamment l'industrie du cèdre de Kitayama(ja). La rivière Katsura traverse la ville et la relie à Sagano (嵯峨野), au centre de l'arrondissement d'Ukyō, et à d'autres régions, ce qui en fait une importante zone d'approvisionnement en bois pour Kyoto grâce au transport par voie d'eau depuis l'Antiquité[5].
Éducation
On y trouve trois écoles maternelles, trois écoles primaires, un collège et un lycée. Le campus Keihoku de l'université Hanazono(en) est aussi situé dans l'ancien bourg.