Suite à un scandale d'adultère, elle met fin à sa carrière politique et se consacre à une carrière académique.
Jeunesse, études et carrière pré-électorale
Hata naît le à Tokyo[1]. Elle effectue ses études supérieures à la faculté de lettres de l'université Waseda, avant de rejoindre la NHK en 1984 en tant que présentatrice[1]. Elle participe également à l'émission phare de TV Asahi : Sunday Project(ja)[2].
En 1992, elle poursuit son cursus universitaire en France, où elle complète son parcours à l'ESMC en politique et gestion culturelle, ainsi qu'à l'école du Louvre en histoire de l'art[2].
Sa réputation est néanmoins entachée par un scandale d'adultère, et elle ne parvient pas à être réélue en 2001, alors qu'elle est candidate dans la circonscription électorale de Tokyo, cette fois en tant qu'indépendante[6],[7],[8].
Carrière post-électorale
Après sa carrière politique, Hata devient vice-présidente en 2001 de la société éducative Sakushin(ja) à Utsunomiya, puis présidente en 2013[5],[7], en collaboration avec Shinya Yamanaka, prix Nobel de médecine japonais[1]. En parallèle, elle reprend en 2001 ses études et commence un doctorat en sciences politiques[2]. Elle ouvre également en 2003 une galerie d'art[2].
Hata devient également chroniqueuse et commentatrice d'actualités politique sur différents sites et journaux[9].
Prises de positions
Durant son mandat de parlementaire, Hata s'est spécialisée dans les questions liées à la coopération internationale et sur les révolutions technologiques[4].
Vie privée
Kei Hata épouse Hajime Funada(en) en 1999, qu'elle rencontre en 1994 lors de la fondation du parti Shinshintō[3]. Elle débute une relation adultérine avec lui, Funada étant marié et père d'un enfant en bas âge[3]. Après que leur relation a été révélée dans la presse japonaise en 1996, Funada divorce, et épouse Hata[5]. Cet épisode entache la réputation des deux politiques, qui perdent leurs deux élections respectives suivant la révélation du scandale[5].