Avant de devenir une militante active dans le domaine des droits des femmes, elle travaille comme directrice de la recherche en politiques publiques et de l'économie pour une association professionnelle nationale. Elle s’adresse alors à divers publics sur un large éventail de sujets féministes nationaux et internationaux et apparaît fréquemment à la télévision et à la radio[3].
Elle est une experte reconnue en matière des violences pratiquées par les mouvements anti-avortement aux États-Unis. Au nom de la Feminist Majority Foundation, elle dirige les activités de recherche et d'éducation du grand public, les relations avec les forces de l'ordre, ainsi que l'organisation locale dans 26 États, afin de garder les cliniques ouvertes face à la violence extrémiste. Elle joue un rôle clé dans la jurisprudence historique de la Cour Suprême de 1994 pour le cas Madsen c. Women's Health Centre. Cette décision vise à la mise en place de zones sécurisées autour des cliniques pratiquant l'avortement, afin de protéger le personnel hospitalier et les patientes. L’objectif est ainsi d’accroître les moyens de la Fondation pour arrêter les extrémistes violents et les traduire en justice[4].
Feminist Majority Foundation
Katherine Spillar est vice-présidente exécutive de Feminist Majority Foundation (FMF). L’organisme vise à garantir les droits des femmes, et intègre notamment la campagne pour stopper l'Apartheid lié au genre en Afghanistan, le National Clinic Access Project, le National Center for Women & Policing et la campagne Never Go Back[5].
La fondation s'adresse à divers publics sur un large éventail de sujets féministes et oriente les efforts de la Feminist Majority sur la côte ouest pour inspirer plus de femmes féministes à se porter candidates aux fonctions politiques et à la campagne de parité au sein des différentes administrations et organisations[3].
En 1992, sous la direction de Katherine Spillar et Dolores Huerta, la Feminist Majority Foundation lance la campagne Feminization of Power, pour motiver davantage de femmes à se présenter aux élections politiques[6].
En 2005, Katherine Spillar est nommée rédactrice en chef de Ms. Magazine. Les rapports d’enquête témoignent d’une hausse des ventes sous sa direction[3]. Elle encourage la publication de davantage de reportages de terrain dénonçant ainsi la prostitution forcée ou les avortements contraints dans le territoire américain des îles Mariannes du Nord[4],[9].
↑(en-US) Deborah Harkins, « Born Feminist: Katherine Spillar, a Woman Who’s Made a Difference », Women's Voices For Change, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Barbara Burrell, Women and Political Participation : A Reference Handbook, Santa Barbara (Calif.), ABC-CLIO, Political Participation in America, , 277 p. (ISBN1-85109-592-6, lire en ligne), p. 79 - 80
↑(en-GB) Martin Daubney, « The Red Pill: the movie about men that feminists didn’t want you to see », The Telegraph, (lire en ligne, consulté le )