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Katharina Maria Mangold-Wirz, née Wirz le à Bâle et morte le à Bâle, est une biologiste et malacologistesuisse. La pieuvreMicroeledone mangoldi et le calmarAsperoteuthis mangoldae sont nommés en son honneur.
Biographie
Katharina Maria Wirz naît le 23 mai 1922 à Bâle, fille d'Eduard Wirz (1891–1970), professeur, et de Clara Wirz-Burgin[1]. Après ses études secondaires, elle entre à l'Université de Bâle en médecine pour devenir neurochirurgienne. Mais ses professeurs lui expliquent qu'elle est « trop petite, féminine et frêle » pour un tel métier et elle s'oriente vers la zoologie[1]. En 1948, elle obtient son doctorat avec une thèse sur les cerveaux non humains, supervisée par Adolf Portmann. La thèse est publiée en 1950 dans le magazine Acta Anatomica[2].
En 1958, elle épouse Walter Mangold et en 1961, elle reçoit un doctorat de l'Université de Paris, avec une thèse publiée deux ans après dans Vie et Milieu[4]. En 1961 également, elle est promue chercheuse associée puis, en 1966, chercheuse principale au CNRS[1].
En 1969, elle est nommée professeure-chercheuse invitée à l'Université Memorial de Terre-Neuve, une première reconnaissance à l'international. En 1983, elle est la première présidente élue du Conseil consultatif international des céphalopodes (Cephalopod International Advisory Council ou CIAC)[1]. Elle prend sa retraite du monde universitaire en 1987, mais elle poursuit ses recherches. En 1989, elle est l'autrice du manuel sur les céphalopodes dans la collection de Pierre Grasset Traité du Zoologie[5] et en 1994, elle est nommée membre honoraire du CIAC[1].
Elle meurt à Bâle, le 22 novembre 2003.
La pieuvreMicroeledone mangoldi et le calmarAsperoteuthis mangoldae sont nommés en son honneur[6].
Publications
Katharina Mangold-Wirz est l'auteure ou co-auteure de nombreuses publications, dont[7] :
Katharina, Mangold-wirz. (1973). Les Cephalopodes recoltes en Mediterranee par le 'Jean-Charcot'. Campagnes Polymede 1 et 2. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1973-09, Vol. 37, N. 3, P. 391-395[8].
Nixon, M., & Mangold, K. (1998). The early life of Sepia officinalis, and the contrast with that of Octopus vulgaris (Cephalopoda). Journal of Zoology, 245(4), 407-421. doi:10.1017/S0952836998008048[9]
V. Leslie Rowe, Katharina Mangold, The effect of starvation on sexual maturation in Illex illecebrosus (Lesueur) (Cephalopoda: Teuthoidea), Journal of Experimental Marine Biology and Ecology, Volume 17, Issue 2, March 1975, Pages 157-164
Références
↑ abcde et fLouise Allcock, Sigurd Von Boletzky, Laure Bonnaud et Erica A. G. Vidal, « The role of female cephalopod researchers: past and present », Journal of Natural History, vol. 49, nos 21–24, , p. 1235–1266 (DOI10.1080/00222933.2015.1037088, S2CID86871267, lire en ligne)
↑(de) Katharina Wirz, « Zur quantitativen Bestimmung der Rangordnung bei Säugetieren. », Acta Anatomica, vol. 9, nos 1–2, , p. 134–196
↑Katharina Wirz, « Copépodes, Isopodes et Helminthes parasites de Céphalopodes de la Méditerranée et de l'Atlantique européen. », Faune Marine des Pyrénées Orientales, (lire en ligne)
↑Katharina Mangold-Wirz, Biologie des Céphalopodes benthiques et nectoniques de la Mer Catalane, Banyuls-sur-mer, Supplément n°13 à Vie et milieu, Laboratoire Araho, , 285 p. (lire en ligne)
↑C. F. Roper, « Traite de Zoologie. Anatomie, Systematique, Biologie. Pierre P. Grasse, Ed. Tome 5, fascicule 4, Cephalopodes. Katharina Mangold, Ed. Masson, Paris, 1989. 804 pp F1100 », Science (New York, N.Y.), vol. 248, no 4957, , p. 898–899 (ISSN0036-8075, PMID17811858, DOI10.1126/science.248.4957.898, lire en ligne, consulté le )
↑Richard E. Young, Michael Vecchione et Clyde Roper, « A new genus and three new species of decapodiform cephalopods (Mollusca: Cephalopoda) », Reviews in Fish Biology and Fisheries, vol. 17, nos 2–3, , p. 353–365 (DOI10.1007/s11160-007-9044-z, S2CID35493476, lire en ligne)
↑Katharina Mangold-Wirz, « in Google Scholar », sur scholar.google.com (consulté le )
↑Katharina, Mangold-wirz., « Les Cephalopodes recoltes en Mediterranee par le 'Jean-Charcot'. Campagnes Polymede 1 et 2. », Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes, (lire en ligne)
↑(en) Marion Nixon et Katharina Mangold, « The early life of Sepia officinalis, and the contrast with that of Octopus vulgaris (Cephalopoda) », Journal of Zoology, vol. 245, no 4, , p. 407–421 (ISSN1469-7998 et 0952-8369, DOI10.1017/S0952836998008048, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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