Au Conservatoire de Karlsruhe, où elle étudie le piano, le chant et la composition, elle obtient, en 1960, le premier prix de piano dans la classe d'Yvonne Loriod.
De 1960 à 1964 Karin se produit en tant que concertiste en Allemagne fédérale, elle compose ses premières musiques pour la scène ou pour les cabarets littéraires.
Karin s’installe définitivement en France à l'âge de 30 ans. Elle est répétitrice et pianiste au TNP (direction Georges Wilson), Karel Trow en est le directeur musical. Elle l’épouse en (divorce en 1980).
Elle compose pour Pia Colombo et fait des arrangements et des orchestrations pour Léo Ferré.
Elle compose également pour la danse : compagnies Anne Béranger, Félix Blaska et Jane Watts ; pour un film d’Alain Schwarzstein et pour une pièce radiophonique : la Krapaude.
Karin est également répétitrice pour de nombreux spectacles musicaux (Brecht en particulier) elle est aussi, depuis 1975, professeur de musique et de chant au JTN ; elle poursuit ses enseignements notamment au cours Florent et à « l’École du métier d’acteur » fondée par Georges Wilson et Françoise Le Bail puis, jusqu’en 1986, à domicile où elle fait travailler le chant à de nombreux comédiens ; elle installe également, chez elle, un studio d’enregistrement grâce auquel elle réalise des prises de son notamment pour Philippe Sollers, Maurice Roche et Michel Butor (Collection Sontexte dirigée par Françoise Coffrant).
Sa carrière de musicienne pour le théâtre ainsi que ses goûts personnels font de Karin une spécialiste reconnue, en France, de Brecht et en particulier de Kurt Weill.
En 1986, Karin se lance elle-même dans le chant et réalise un disque ainsi qu’un spectacle nommés « Kurt Weill à Broadway ».
Décédée à Paris le , ses cendres reposent au funérarium du Père-Lachaise (1er sous-sol, galerie C, case no 11002) et dans la tombe familiale, au cimetière de Karlsruhe, en Allemagne.