Elle baigne tôt dans l'univers de la politique, son père étant assistant de Jun'ya Koizumi(en), puis de son fils Jun'ichirō Koizumi et s'étant présenté comme candidat à la représentation proportionnelle aux élections de 1998 à la Chambre des conseillers[3],[4]. Makishima déclare ainsi avoir su vouloir être impliquée dans la politique nationale dès son plus jeune âge, bien que ne sachant pas sous quelle forme[4].
En 2016, elle est nommée à la tête d'une coalition parlementaire bipartite qui examine les questions LGBT dans la société japonaise. Elle déclare avoir été sensibilisée à ces questions après son séjour aux États-Unis, et désire faire avancer la société japonaise sur ces problématiques. De concert avec Noriko Miyagawa, une autre députée du PLD, elle dépose ainsi, sans succès, plusieurs plusieurs projets de loi sanctionnant les discriminations envers les personnes LGBT[5]. La même année, elle est nommée au poste de directrice du quartier général local des contre-mesures lors des séismes de 2016 de Kumamoto[6]. Lors des élections législatives japonaises de 2017, elle parvient à conserver son poste[7].
Elle est nommée ministre de la réforme numérique en 2021, et est chargée d'éliminer la disparité entre les villes et les zones rurales grâce à la numérisation des administrations[9]. En 2022, à la suite d'un remaniement ministériel du gouvernement Kishida II, elle cède son poste à Tarō Kōno[10].
Prises de position
Makishima milite notamment pour un durcissement des pressions et des sanctions appliquées à la Corée du Nord et pour la promulgation de plus de lois liées à la sécurité au Japon[11].
Comme la majorité des représentants de son parti, elle fait la promotion des Abenomics, politique économique japonaise promue par le Premier ministre Shinzō Abe, qu'elle soutient. Elle estime également que l'énergie nucléaire est nécessaire à la contribution énergétique japonaise pour le moment, même si l'armement nucléaire ne devrait pas être envisagé. En outre, elle souhaite une révision de la Constitution antimilitariste du Japon[11].
D'un point de vue sociétal, Makishima se distingue de la plupart des membres du PLD en militant activement pour une reconnaissance du mariage homosexuel par l'État japonais[11]. Elle désire également la mise en place de plus de sanctions à l'égard des individus ayant été reconnus coupables d'un comportement homophobe[5].
Vie privée
Makishima est l'aînée d'une fratrie de trois sœurs, dont elle est très proche[4].
C'est également une chasseuse expérimentée, un loisir qu'elle pratique depuis petite[12]. Elle fait notamment parti de la ligue des chasseurs du PLD[9].