Afghanistan, 2005. George Bush est président des États-Unis, Jacques Chirac est président de la France et Jacky (Gilbert Melki), patron du restaurant « Kaboul Kitchen ». Tous les expatriés de Kaboul y viennent faire la fête. Quand sa fille Sophie (Stéphanie Pasterkamp) débarque, Jacky ne la reconnaît pas et pour cause, il ne l'a pas vue depuis treize ans. Elle est venue faire de l'humanitaire. Lui est là pour gagner de l'argent.
Kaboul Kitchen s’inspire d’une histoire vraie. En 2002, un journaliste français de RFI, Marc Victor, s’installe à Kaboul. Il prend plaisir à sa nouvelle vie en Afghanistan mais regrette qu’il n’y ait pas un endroit où pourrait se retrouver la communauté étrangère. Il ouvre alors un restaurant réservé aux expatriés, L'Atmosphère qu'il gère jusqu'en 2008[3].
Dans un souci de réalisme, un conseiller afghan a été engagé pour apprendre phonétiquement le dari aux comédiens principaux[4].
Les scènes extérieures ont été tournées à Kaboul. Le reste du tournage s’est déroulé au Maroc. « C’était trop dangereux d’envisager un tournage au long cours sur place. Dire que l’on est Français ouvre des portes. Mais, parfois, on a senti qu’il ne fallait pas s’attarder », explique Jean-Patrick Benes[4].
Lors de son lancement sur Canal+, les trois premiers épisodes ont rassemblé en moyenne 940 000 téléspectateurs, soit 14,6 % des abonnés. La chaîne cryptée s’est alors félicitée en annonçant que la série avait enregistré « les meilleures performances en prime pour une série de comédie depuis la création de la chaîne »[4].
En , Gilbert Melki décide de ne pas rempiler pour une troisième saison de Kaboul Kitchen, officiellement à cause de mésententes sur son cachet (il semble que ses demandes ont été volontairement très élevées, afin de pouvoir quitter la série et se consacrer au cinéma sans devoir dire « non » lui-même à la série), la série accueille alors le comédien belge Stéphane De Groodt[5],[6].
La série n'est pas renouvelée à l'issue de la saison 3[7].
Prix
FIPA d'or2012 de la meilleure série et du meilleur scénario.
Grand prix 2014 du Seoul International Drama Awards[8].
Voir aussi
Bibliographie
Isabelle Inglebert, « Retour à Kaboul. Pour sa saison 3, ce petit joyau de fiction humoristique revient sans Gilbert Melki mais avec un nouveau héros campé par Stéphane De Groodt. L'occasion pour les auteurs de pimenter la série…» Télécâble Sat Hebdo no 1398, SETC, Saint-Cloud, , p. 10, (ISSN1280-6617)