François Justin Jaffard est un homme politique français né le à Ispagnac (Lozère) et décédé le à Mende (Lozère)[1].
Biographie
Famille
Né à Ispagnac, le à dix heures du matin, et déclaré à l'état civil le [2], Justin Jaffard est le fils de Jean Pierre Jaffard (1758-1820), négociant en textile, et de Marianne Marie Julie Durand (1761-1806).
Il a eu environ onze frères et sœurs[3], dont notamment Hippolyte (1789-1862), ancien curé de Florac — dont il fit construire l'actuelle église[3] — et chanoine à la cathédrale de Mende[4] ; Jean Louis (1782-1840), maire d'Ispagnac (1824-1840)[5] ; Pierre Auguste (1785-1859), maire d'Ispagnac (probablement de 1840 à 1848, avant de céder la place à un de ses fils, Jules, maire jusqu'en 1856) et grand-père maternel de Léon Boyer ; Pierre Victor Osmin Désiré (1801-1862) magistrat auprès du tribunal de Mende, conseiller général de Sainte Enimie (1852-1862)[3] et chevalier de la Légion d'Honneur[6] ; Joseph Nicolas René (1803-1870), avoué ; Anne Marie Fanny, épouse Gabriel Antoine Augustin Feybesse ; Marie Charlotte (1780-1845), épouse Nicolas Augustin Jourdan et grands-parents de Louis Jourdan[7].
La famille Jaffard est originaire de Florac, avant que Jean (1725-1787), grand-père de Justin, ne s'installe à Ispagnac aux alentours de 1750[3].
Lors des élections législatives du 13 mai 1849, il est arrivé en deuxième position sur les trois représentants élus, en termes de suffrages, avec 10 056 voix (sur 27 377 votants et 39 551 inscrits)[10], au cours d'un scrutin majoritaire plurinominal de liste, à l'échelle départementale, au cours duquel était élu le nombre de candidats attribué par la loi ayant réuni le plus de suffrages exprimés et plus d'un huitième du nombre des électeurs inscrits [11],[12]. Ce jour-là, les électeurs du département avaient aussi élu Théophile Roussel et Fortuné Renouard[13]. Avant cela, il s'était aussi présenté, avec Théophile Roussel, aux élections législatives des 23 et 24 avril 1848, mais sans succès pour chacun d'entre eux[3].
Dans l'exercice de ses fonctions, il s'est notamment prononcé pour l'expédition de Rome contre la République Romaine (1849), la loi Falloux sur l'enseignement public (), et la loi du 31 mai 1850 portant restriction du corps électoral[10].
Il est décédé à Mende, le , à 17 heures, dans une maison située dans la rue Chaptal[14], des suites d'une « attaque d'apoplexie foudroyante »[15]. Son corps repose dans le cimetière Saint-Gervais, à Mende, auprès de son frère Hippolyte (1789-1862)[16],[17], et d'au moins une autre personne. Il était membre de la Société d'agriculture, industrie, sciences et arts du département de la Lozère[15].
Détail des fonctions et des mandats
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Carrière professionnelle:
Date inconnue - Juin 1842[18]: Avoué près le tribunal de première instance de Mende.
« La famille Jaffard », François Delmas, Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes, 4 (1988), p. 15-26 [lire en ligne (page consultée le 2017-12-08)].
↑Archives nationales, cote C//1332, dossier A184 (acte de naissance).
↑ abcdef et gFrançois Delmas, « La famille Jaffard », Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes, 4,
↑Épitaphe figurant sur la pierre tombale de l'intéressé (les points et points virgule sont de l'auteur de cette référence): « Ici repose Hippolyte JAFFARD, ancien curé de Florac, chanoine de la cathédrale de Mende, né à Hispagnac le 9 août 1789, décédé à Mende le 23 janvier 1862. »
↑Voir la cote EDT 075 K 5, auprès des archives départementales de la Lozère.
↑Olivier Poujol, « Auguste Boyer, Magistrat et Conseiller général de la Lozère, Président du Comité Central du Club cévenol en 1895. Un Floracois de son temps », Causse et Cévennes: Revue du Club cévenol, , p. 419-426 (lire en ligne)
↑Épitaphe figurant sur la pierre tombale de l'intéressé (les points et points virgule sont de l'auteur de cette référence): « Ici repose Fs Justin JAFFARD, décédé à Mende le 14 juillet 1852. Avocat, avoué, Conseiller de préfecture et membre de l'Assemblée législative. Esprit élevé, haut, ami franc et dévoué, caractère indépendant. Il fut aimé des siens et estimé de tous. Priez pour lui. »
↑Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, le 17 août 1850, Justin Jaffard a écrit: « Oui, mon pays m'a appelé à l'honneur de le représenter ; mais je puis m'honorer aussi d'appartenir à ce grand parti qui défend chaque jour avec énergie le gouvernement et nos institutions » (Source: Archives nationales, cote BB/6(II)/216 (Dossier personnel d'Osmin Jaffard, frère du précédent)).
↑ ab et cRobert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires Français, tome III (FES-LAV), (1889) (lire en ligne), Page 394
↑Philippe Vigier, La Seconde République, Paris, Paris : Presses universitaires de France, impr. 2001, 2001 (8e édition), 127 p. (ISBN978-2-13-052359-8 et 2-13-052359-5)
↑Archives départementales de la Lozère, cote 8J79.
↑Décret royal du 30 juin 1842 portant nomination de M. Louis Jean Baptiste Adolphe ARNAULT en tant qu'avoué, en remplacement de M. François Justin JAFFARD, démissionnaire.
↑Archives nationales (France), cote BB/6(II)/216 (Dossier personnel de Osmin Jaffard (1801-1862), frère de Justin).