Après avoir été admis à l’École polytechnique et l’École normale supérieure de la rue d'Ulm, il choisit d’étudier dans ce second établissement. Après l’obtention de sa licence de mathématiques et de physiques en 1879, il devient préparateur en 1880 et obtient en 1881 sa licence d’histoire naturelle puis son doctorat en 1883 avec une thèse intitulée Étude comparée des tiges aériennes et souterraines des dicotylédones. Il est nommé professeur auxiliaire en 1883 à Bordeaux, mais revient à Paris dès l’année suivante où, grâce à son beau-père, Philippe Van Tieghem (1839-1914), il entre comme aide-naturaliste au Muséum national d'histoire naturelle à la chaire de botanique.
En 1887, il obtient un poste de maître de conférences de botanique à l’École normale supérieure. En 1901, il remplace Marie Maxime Cornu (1843-1901) à la chaire de culture du Muséum. Parallèlement à ces fonctions, il enseigne à l’École nationale d’horticulture de Versailles et à l’École supérieure coloniale de Nogent-sur-Marne. Il devient membre de l’Académie des sciences en 1912[1]. En 1919, il remplace Van Tieghem à la chaire de botanique du Muséum.
Atlas en couleurs des orchidées cultivées (E. Orlhac, Paris).
Les Mucédinées simples. Histoire, classification, culture et rôle des champignons inférieurs dans les maladies des végétaux et des animaux (P. Klincksieck, Paris, 1888).
Nouvelle flore des champignons, pour la détermination facile de toutes les espèces de France et de la plupart des espèces européennes (P. Dupont, Paris, 1891, réédité en 1895, 1904, 1967 et 1997) — Dans la série Nouvelle Flore de Gaston Bonnier (1851-1922) et de Georges de Layens (1834-1897).
Atlas des champignons comestibles et vénéneux (P. Dupont, Paris, 1895).
Avec Léon Marie Dufour (1862-1942), Petite flore des champignons comestibles et vénéneux, pour la détermination rapide des principales espèces de France (P. Dupont, Paris, 1895).