Il commence sa carrière en habit de lumières le dans les arènes de Saint-Sever par une novillada non piquée. Il commence les novilladas piquées le à Brocas à l'âge de 20 ans face à des novillos de Sánchez Cobaleda. Le , il prend part à une novillada à Saint-Sever avec les novilleros Abraham Barragan et Luis Vital Procuna face à des novillos de Pilar Población. Le , il est présenté à Nîmes lors d'une novillada avec des toros d'Hubert Yonnet. Le , il participe pour la seconde année consécutive à la novillada des Fêtes de la Saint Jean à Saint-Sever avec les novilleros Anton Cortés et Salvador Vega et des novillos de la ganaderiaGarcigrande. Il prend l'alternative le à Eauze (France, Gers) face à des toros d'El Torero et finit la corrida avec deux silences. Pour autant, Julien Lescarret n'en demeure pas moins un torero courageux habitué aux corridas avec des ganaderias dures. Natif de Pessac, il est apprécié dans le sud ouest de la France et signe de belles faenas dans les arènes de la région. Toutefois, il ne torée que très peu en Espagne.
Le , il est récompensé de 2 oreilles pour son combat lors du festival de Nîmes aux côtés des toreros Litri, Rafael Camino, Jesulin de Ubrique, César Jiménez et Salvador Vega. Il obtint l'indulto d'un toro de Javier Perez Tabernero aux arènes Nimeño II d'Eauze le . Il sera récompensé de sa faena par deux oreilles et queue symboliques. Le , il confirme son alternative dans les arènes de Madrid face à des toros d'El Romeral avec comme parrain, Jose Luis Moreno et Sergio Aguilar comme témoin. Il se blesse gravement le aux arènes de Beaucaire avec des toros d'Hubert Yonnet. Par conséquent, il doit mettre un terme à sa saison.
Il se blesse au poignet gauche le face aux taureaux de Miura se fracturant le scaphoïde[1].
Julien Lescarret est papa d'un petit Léo, né à Bayonne le [2]. Il est parrain de l'association des familles des traumatisés crâniens[3].
Julien Lescarret annonce en qu'il arrêtera sa carrière de torero en , à la fin de la temporada. Une temporada 2012, comme un tour d'adieu à son public, que le torero fera sans son ancien apoderado Olivier Baratchart. L'année 2012 représente ses 20 ans de carrière rythmée de hauts et de bas, mais aussi de blessures et de triomphes après ses débuts dans l'arène en du côté de Tolède, mais aussi ses dix ans d'alternative et sa 100e corrida européenne[4]. Il est aujourd'hui consultant sur la tauromachie.
2001 : 36 novilladas (11 en Espagne, 1 au Mexique et 24 en France) - 22 oreilles ;
2002 : 11 novilladas (dont 5 en Espagne) - 6 corridas (5 en France - 1 en Espagne) - 10 oreilles ;
2003 : 9 corridas (toutes en France), 7 oreilles ;
2004 : 13 corridas - 7 oreilles ;
2005 : 9 corridas - 32 oreilles - 1 queue ;
2006 : 14 corridas - 5 oreilles.
Publication
Julien Lescarret, Au risque de soi, Vauvert, France, Éditions Au Diable Vauvert, 2012, 128 p. (ISBN978-2-84626-405-1)
Filmographie
Julien Lescarret apparaît dans l'épisode 10 de la saison 6 de la série téléviséeSection de recherches aux côtés de Xavier Deluc. Il y incarne Sébastien Ochoa, dit « El Vasco », le matador qui est retrouvé assassiné dans l'arène.