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À l'âge de 16 ans, Julie Bataille débute dans l'industrie du spectacle avec un premier disque, Pas besoin d'éducation sexuelle, qui sort au printemps 1975 sur le label de Claude Carrère, le producteur de Sheila. Carrère lance une chanteuse adolescente à laquelle les adolescents pourraient s'identifier.
Son premier 45 tours, Pas besoin d'éducation sexuelle, se vend très bien. Le deuxième, La petite minette, se vend correctement mais moins bien tandis que le troisième, Tu es la plus belle, a encore plus de mal à trouver son public.
La chanteuse quitte Claude Carrère en 1976 et sort un album au Japon chez RCA. En 1979, elle signe un contrat discographique chez Tréma où elle sort deux 45 tours, dont un en duo avec Paul (alias Michel Salinas), Retour aux années folles et un en solo, Bizarre.
En 1981, elle sort le 45 tours Moi je dis stop, adaptation française de Making your mind up de Bucks Fizz, titre gagnant de l'Eurovision cette année-là.
Entre 1981 et 1983, elle devient animatrice dans l'émission de Jacqueline Joubert, Récré A2, présentant les programmes jeunesse seule ou aux côtés notamment de Corbier ou Alain Chaufour.
Elle publie à la même époque trois 45 tours : La chanson de l'Orion, générique de la série Télétactica, Trois petits singes, adaptation de The clapping song de Pia Zadora et enfin la bande originale du dessin animé Les Malheurs de Heidi dont le duo Faire ami-ami avec Armand Mestral. Mais aucun de ses autres disques n'obtiendra le même succès que Pas besoin d'éducation sexuelle[1].
Dans les années 1990, elle rejoint l'équipe des imitateurs de l'émission satirique Les Guignols de l'info pour assurer les voix de certaines personnalités féminines de l'émission. Elle double aussi des voix dans quelques films américains. Elle commence aussi à utiliser sa voix pour la publicité à la radio et à la télévision, notamment sur TF1 où elle est l’une des voix-off des bandes-annonces de la chaîne durant les années 90.