Quelques jours plus tard, elle fut choisie pour suppléer Fanny Bias, indisposée, dans Fernand Cortez ou la Conquête du Mexique de Spontini. Le suivant, elle fut applaudie dans le rôle de Thisbée du ballet Cendrillon de Nicolò[6]. Elle tint aussi, entre autres, en 1826 le rôle de Terpsichore dans le ballet-pantomime Mars et Vénus ou les Filets de Vulcain de Blache père[7], en 1828 celui de Vénus lors de la première représentation de Lydie de Jean-Pierre Aumer[8] et en 1832 celui d'Amidé lors de la première représentation de La Tentation de Coralli.
Selon l'Almanach des spectacles, Mlle Julia avait dès 1831 conquis le rang de premier sujet aux côtés de MmesNoblet, Legallois, Montessu et Taglioni[9], avec lesquelles elle est représentée dans un portrait de groupe à mi-corps signé par Llanta en 1832, lithographié par Lemercier. La sixième danseuse représentée dans ce portrait (voir ci-contre) est Félicité Noblet, épouse du ténor Alexis Dupont, dite Mme Alexis.
En 1833, lors de la création de La Révolte au sérail de Taglioni, elle exécuta un pas de trois avec Mme Montessu et Mlle Vagon[10]. Julia de Varennes quitta l’Opéra de Paris après y avoir dansé pendant plus d’une décennie. Pendant ces années le député Alphée Bourdon de Vatry, habitué des coulisses de la salle Le Peletier aurait été son protecteur discret[11].
Elle débuta en à Bruxelles[12] au théâtre de la Monnaie avec le rang de première danseuse[13]. Elle y remplit en cette même année notamment le rôle de Gulnare dans Le Corsaire d'Albert et dansa « la guarache » dans Une journée à Naples[14].
Julia de Varennes mourut en à Paris, à l’age de 44 ans.
Références
↑Son pseudonyme est parfois orthographié Julia « Devarennes » ou « Desvarennes »
↑Jean-Louis Tamvaco, Les Cancans de l'Opéra. Chroniques de l'Académie Royale de Musique et du théâtre, à Paris sous les deux restaurations, volume 1, CNRS Editions, Paris, 2000, p. 103, note 2.
↑ a et bHector Berlioz, Robert Cohen, Yves Gérard, La Critique musicale, volume 1 (1823-1834), Buchet/Chastel, Paris, 1996, p. 116.
↑Mlle Desvarennes In : Adolphe Laugier, Galerie biographique des artistes dramatiques des théâtres royaux, Ponthieux, Paris 1826 pp. 88-90 (en ligne).