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Cet album est marqué par l'influence de John Coltrane, avec qui Shorter avait étudié, et dont le style est décelable dans les compositions et le jeu. Sur Juju, le timbre de Shorter est âpre, ses phrases sont longues et explosives, caractéristiques qu'on ne retrouvera plus par la suite. Les accords de Yes or No rappellent ceux de Moment's Notice (Blue Train, 1957), et House of Jade, comme d'autres ballades de Shorter (dont Infant Eyes, sur Speak No Evil) est similaire, dans la structure et la mélodie, à Naima[réf. nécessaire]. Le choix des musiciens reflète également l'influence de Coltrane : McCoy Tyner (piano), Elvin Jones (batterie) et Reggie Workman (contrebasse), ce qui est par exemple la section rythmique de Africa/Brass.
Sur Speak No Evil, enregistré plus tard en 1964, les phrases de Shorter sont plus courtes, plus douces et plus rondes (Shorter est alors sous l'influence de Miles Davis, avec lequel il joue).
Les « liner notes » originales de l'album ne font aucune mention de Coltrane. Bob Blumenthal, qui a écrit les notes de la nouvelle édition Rudy Van Gelder, suppose qu'il s'agit d'une omission volontaire.