À seize ans, il termine ses études secondaires et commence à travailler. Il passe ensuite une formation en anglais langue seconde puis obtient un diplôme d’études supérieures en marketing touristique et administre un complexe hôtelier à Puerto Plata. Il immigre au Canada en 1990 et y obtient un certificat en transports (logistique) de l’université McGill en 1999 puis un baccalauréat en gestion de l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal en 2000[1].
En 1994 il crée les Éditions panaméricaines, qui publient notamment un périodique en espagnol à Montréal. Quatre ans plus tard, il entre comme fonctionnaire au ministère du Revenu du Québec[1].
Un an après son élection il est identifié avec quelques-uns de ses collègues comme l'un des députés ayant été le moins audibles de l'opposition : il n'a en effet posé qu'une question en séance[3].
En , il dépose un projet de loi, visant à défendre les droits des voyageurs face aux transporteurs aériens[4], à l'image de ce qui se fait en Europe et un peu partout dans le monde. Ce projet de loi, salué par les usagers et la presse qui déclare « qu'au moins un politicien pense que les voyageurs ont besoin de plus de protection »[5] est rejeté par la majorité conservatrice le , à l'étape de la seconde lecture.
En , un passage de sa lettre de député a été traduit en arabe (deuxième langue de la circonscription) via un traducteur automatique, rendant le message incompréhensible[7].
Candidat à l'investiture du NPD dans la nouvelle circonscription de Vimy, il fait face à Jacinthe Gagnon, l’ex-présidente du comité des femmes du NPD, et à France Duhamel. Selon plusieurs journaux, le parti a cherché activement une candidate à lui opposer, mettant en cause son inactivité et un travail insatisfaisant[8],[9]. Le , Núñez-Melo donne un entretien au Devoir, il y conteste le mode de désignation des candidats. Il est exclu du parti le lendemain[10],[11].
Le , José Núñez-Melo intègre le caucus des députés du Parti vert[12] et annonce sa candidature dans la nouvelle circonscription de Vimy. Le , il est largement défait, terminant avant-dernier avec 1275 voix et 2,36 % des suffrages.