Fils d’Élie de Gontaut-Biron, député et sénateur des Basses-Pyrénées, et d'Henriette de L'Espinay, il entre à Saint-Cyr en 1870, sert pendant la guerre de 1870, puis contre la Commune. De 1875 à 1879, il sert comme officier d'ordonnance du maréchal de Mac-Mahon. Il quitte l'armée en 1882, pour s'occuper de la gestion des domaines de la famille, à Navailles.
En 1889, il devient conseiller général du canton de Thèze, et il succède, en 1890, à son père, à la mairie de Navailles-Angos, jusqu'en 1924.
En 1900, il est élu député des Basses-Pyrénées et siège dans le groupe des républicains progressistes. Il est réélu en 1902. En , il est élu sénateur des Basses-Pyrénées, étant remplacé comme député par son frère, Bernard de Gontaut-Biron. Il siège au sénat à l'Union républicaine. Battu au renouvellement sénatorial de 1909, Joseph de Gontaut-Biron retrouve son siège de député de 1910 à 1914, année au cours de laquelle il quitte la vie politique.
À la chambre, il intervient en faveur des chambres d'agriculture, des haras nationaux, de l'élevage des chevaux, vote pour les congrégations, contre la séparation des Églises et de l'État.
Il fut président de la Société d'encouragement des Basses-Pyrénées pour l'élevage du cheval et membre des comités des Steeple-Chases de France.
↑Georges Martin, Histoire et généalogie des Maisons de Gontaut Biron et d'Hautefort, Lyon, l'auteur, , p. 72-73
Voir aussi
Bibliographie
« Joseph de Gontaut-Biron », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]