François-Joseph est le fils de Thomas Pelloux (1770-1846), médecin et chirurgien à La Roche[1].
François-Joseph Pelloux fait des études de médecine et devient chirurgien.
Carrière politique
Il participe aux événements de 1821 (conjuration pour renverser la monarchie de Turin) puis s'exile en France et en Espagne[2], avant de revenir dans sa patrie.
En 1841, il devient syndic de La Roche jusqu'en 1860[3], il sera aussi conseiller provincial pour la province du Faucigny.
Lors des débats sur l'avenir du duché en 1860, favorable à la réunion à la France, il fait partie des 15 députés savoyards, élus en mars, qui envoient une lettre au Président de la Chambre, indiquant qu'ils ne se rendront pas à l'ouverture de celle-ci le [5].
Au lendemain de l'Annexion de la Savoie à la France, il est nommé maire de La Roche jusqu'en 1865. Il est également conseiller général du canton de La Roche de 1861 à 1864.
Famille
Joseph Pelloux épouse en 1835, Jeanne Virginie Laffin (1806-1841), originaire de la commune d'Alex[6], d'une famille d'industriels verriers[7].
De cette union, il a notamment trois fils :
Ernest (1836-1907), banquier à La Roche, il épouse Antonie Arestan. Il est le père d'Auguste Pelloux, médecin à La Roche, maire et conseiller général.
Léon Pelloux (1837-1907), général et sénateur italien.
↑Narcisse Perrin (préf. Paul Guichonnet), L'horlogerie savoisienne et l'École nationale d'horlogerie de Cluses, Éditions Cheminements, (réimpr. 2004) (1re éd. 1902), 171 p. (ISBN978-2-84478-032-4, lire en ligne), p. 39.
↑Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN978-2-7171-0235-2), p. 210.