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Joseph Niou est le fils de Gaston Niou, grand prévôt de la Marine à Rochefort.
De son mariage le à La Rochelle avec Madeleine-Louise Moyne, née à Saint-Domingue, fille d'André-Paul Moyne, avocat, il a eu deux fils, engagés dans la Grande armée, qui ont été tués au combat. Louis-Gaston Niou[1], né à Rochefort le , était capitaine au 19e régiment de chasseurs à cheval, âgé de 19 ans, aide de camp du général Dufour, a été tué près de Trèves, après avoir eu un pied coupé, une jambe et l'épaule fracassée, en chargeant la cavalerie autrichienne. De son mariage avec Denise Demareuil, ce dernier avait eu un fils, Joseph-Louis-Gaston Niou, mort à Paris vers 1806.
Il siège sur les bancs de la Montagne. Il vote pour la mort sans conditions lors du procès de Louis XVI, est absent lors de la mise en accusation de Marat[5] et est en mission lors du scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[6].
En 1794, il est chargé de réorganiser les poudreries de Grenelle à Paris, puis de contrôler la construction et l'armement de frégates et de vaisseaux.
Après Thermidor, il est nommé à l'Armée navale de la Méditerranée. Il est présent à Toulon lors de l'insurrection, et parvient à s'éclipser avec l'escadre, en ne perdant qu'un seul navire.
Sous le Consulat et le Premier Empire, il fut nommé au Conseil des prises. Le , il est commissaire pour les prisonniers de guerre, et signe à Londres avec la Grande-Bretagne un Cartel pour l'échange des prisonniers de guerre.
Sous la Restauration, étant sur la liste des régicides, au retour des Bourbons en 1816, il partit en exil en Belgique, et fut autorisé à rentrer en France au bout de trois ans.