Après des études à la VŠE (Institut d'économie de Prague) qu'il achève en 1973, il intègre la SBČS, la Banque d’État tchécoslovaque, où il devient à partir de 1985 conseiller du président. Il préside à partir de 1988 la Živnostenská banka(en).
Il siège aux conseils d'administration de plusieurs établissements financiers et est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la finance dans les anciens pays de l'Est.
Son rôle actif au sein du StB — la police secrète du régime communiste chargée de la répression et de l'élimination des dissidents — ne semble pas avoir nui à sa carrière, notamment en Suisse. Cette information était officiellement rejetée par l'ÚZSI(en).
Carrière politique
Josef Tošovský adhère au Parti communiste tchécoslovaque (KSČ) en 1976. Outre des perspectives de carrière, cette adhésion lui permettra d'effectuer des séjours à l'étranger (Grande-Bretagne 1977, 1984, France 1980), où il œuvre (information révélée en 2007) pour le StB.
À la suite du scandale ayant entraîné la chute du gouvernement de Václav Klaus, il est nommé président du gouvernement le . Il dirige alors un gouvernement apolitique, constitué d'experts. Il occupe cette fonction jusqu'au .
Josef Tošovský réapparaît à la une des journaux tchèques en février 2007, lorsque son passé d'agent secret très actif au sein du StB sera révélé. Il n'est cependant pas traduit en justice.
(en) Leslie Lipschitz, Timothy Lane et Alex Mourmouras, « The Tošovský Dilemma - Capital Surges in Transition Countries », Finance & development(en), vol. 39, no 3, (lire en ligne) (article sur les économies émergentes d'Europe centrale)