Josée Verner est ministre de la Coopération internationale, de la Francophonie et des Langues officielles et ministre du Patrimoine durant la primature du Premier ministre conservateur Stephen Harper. De 2008 à 2011, elle occupe le poste de ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes de même que ceux de présidente du Conseil privé de la Reine pour le Canada et de ministre de la Francophonie. Après sa défaite aux élections de 2011, elle est nommée sénatrice lors de la présentation du cabinet, le .
Biographie
Carrière politique
Dans l'antichambre du gouvernement québécois
Josée Verner fait carrière dans le domaine des communications et dans le secteur public pendant près de vingt ans. Elle travaille au cabinet de Robert Bourassa, alors premier ministre du Québec, et à celui du vice-président de l'Assemblée nationale du Québec et elle travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
Nomination au cabinet fantôme conservateur fédéral
Dans le but d'améliorer la visibilité du parti au Québec, et espérant faire de Josée Verner une candidate gagnante dans une élection future, le chef conservateur Stephen Harper la désigne membre du cabinet fantôme de l'opposition, bien qu'elle ne siège pas à ce moment au parlement. Elle est porte-parole du Parti conservateur pour l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et de la Francophonie. Ces deux ministères sont alors occupés par le député libéral québécois Jacques Saada. Elle est aussi nommée présidente du caucus conservateur québécois, qui, à ce moment, comprend elle-même et les sénateurs conservateurs québécois.
Élection à la Chambre des communes
Elle se présente de nouveau dans la circonscription de Louis-Saint-Laurent lors de l'élection fédérale de 2006, et réussit à se faire élire, défaisant le député bloquiste avec plus de 57 % des suffrages. Elle est l'une des dix députés conservateurs élus au Québec lors de ce scrutin, ce qui est une percée majeure pour ce parti qui est absent de cette province depuis des années.
Le , elle fait son entrée au sein du cabinet de Stephen Harper, alors qu'elle est nommée ministre de la coopération internationale, ministre de la francophonie et des langues officielles.
À partir d', elle occupe le poste de ministre du Patrimoine canadien, de la Condition féminine, et des Langues officielles. Le , à la suite de la démission du ministre Maxime Bernier, Josée Verner se voit confier les responsabilités liées à la Francophonie.
Josée Verner est réélue pour un second mandat à titre de députée de Louis-Saint-Laurent le avec une majorité de plus de 10 000 voix. Elle conserve un rôle important au cabinet en cumulant les fonctions de ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes de même que celles de présidente du Conseil privé de la Reine pour le Canada et de ministre de la Francophonie.
Enquête
Elle fait partie des 17 députés conservateurs pointés par Élections Canada pour leur implication dans la fraude pancanadienne de ce parti concernant leurs dépenses électorales des élections de 2006 (13 000 $). En 2007, la cause est devant la Cour suprême[1].
Lors de la formation du nouveau Cabinet, le de la même année, elle est nommée au Sénat par le premier ministre Stephen Harper[2] et pourra y rester jusqu'au [3].
Josée Verner organise notamment des campagnes de financement pour la Fondation canadienne Rêves d'enfants. Elle est mariée et mère de trois enfants.