John Wieners fut un personnage de premier plan dans le mouvement de la renaissance poétique américaine des années 1950 et 1960. Dans son travail il fait coexister ses expérience sexuelle et de la drogue avec une esthétique liée à l'improvisation jazz et des attachements plus traditionnels avec les formes lyriques classiques[1],[2],[3].
En 1958, il publie son premier livre, The Hotel Wentley Poems, poèmes directement inspiré par la vie bohème de San Francisco, livre où il affirme également son homosexualité. Il s'ensuit une période fertile : création de pièces de théâtre, régisseur de théâtre, publications diverses, mais à partir de 1965, miné par les abus d'alcool, de drogues diverses, il fera régulièrement des séjours en établissements psychiatriques. Même si Asylum Poems fait référence à sa santé mentale instable, jamais il ne l'exploitera pour faire parler de lui[1],[2],[3],[5].
Après des années faits de périodes plus ou moins longues d'internement, il retourne à Boston en 1970. en plus de ses activités littéraires, il s'implique dans le mouvement en plein essor pour la libération des gays[1],[3],[5].
Sa carrière poétique culmine dans les années 1980. Ses éditeurs, Raymond Foye, Robert Dewhurst, Joshua Beckmand, avec l'aide d'Allen Ginsberg et Robert Creeley rassembleront ses divers écrits non publiés, cela donnera la parution de plusieurs recueils :Selected Poems, 1958-1984,Cultural Affairs in Boston: Poetry and Prose, 1956-1985,Supplication: Selected Poems of John Wieners.[1],[3],[5].
Sur le plan personnel, c'était un homme timide et doux, courtois aux manières distinguées. Il a passé les trente dernières années de sa vie à Boston
The Hotel Wentley Poems : Original Versions, San Francisco, Dave Haselwood (réimpr. 1965, 2006, 2012) (1re éd. 1958), 36 p. (ISBN9781258286484, lire en ligne),
Ace Of Pentacles, New York, James F. Carr & Robert A. Wilson, , 72 p. (OCLC504261303)
Pressed Wafer, Buffalo, New York, The Gallery Upstairs Press, , 10 p. (OCLC5751416),
Asylum Poems (ill. George Schneeman), New York, Angel Hair Books, , 22 p. (OCLC6761616)[9],
Invitation, Santa Barbara, Californie, Unicorn Press, (OCLC5777144),
Youth, New York, The Phoenix Book Shop, , 12 p. (OCLC2424391),
Raymond Foye (dir.) (préf. Robert Creeley), Cultural Affairs in Boston : Poetry and Prose, 1956-1985, Santa Rosa, Californie, Black Sparrow Press, , 214 p. (ISBN9780876857380),
Jim Dunn & , Michael Carr (dir.), Book of Prophecies, Lowell, Massachusetts, Bootstrap Press, , 134 p. (ISBN9780977997541),
Jim Dunn (dir.), A New Book From Rome, Lowell, Massachusetts, Bootstrap Press, , 160 p. (ISBN9780982160039),
C.A. Conrad, Robert Dewhurst & Robert Dewhurst (dir.), Supplication : Selected Poems of John Wieners, Seattle, Washington, Wave Books, , 196 p. (ISBN9781940696195),
Autres écrits
A Superficial Estimation, Madras, Oregon, Hanuman Books, , 44 p. (ISBN9780937815007),
Conjugal Contraries and Quart, Madras, Oregon, Hanuman Books, , 61 p. (ISBN9780937815120),
The Journal of John Wieners Is to Be Called 707 Scott Street for Billie Holiday, 1959 (préf. Fanny Howe & Lewis Warsh), Los Angeles, Sun & Moon Press, , 126 p. (ISBN9781557132529),
Kidnap Notes Next : Selected Notebook Entries 1988-1999, Boston, Massachusetts, Pressed Wafer, , 30 p. (OCLC50148440),
The Sea under the House : The Selected Correspondence of John Wieners and Charles Olson, New York, Center for the Humanities, coll. « Lost and found », , 61 p. (OCLC915592685),
Michael Seth Stewart (dir.) (préf. Ammiel Alcalay), Stars Seen in Person : Selected Journals, San Francisco, City Lights Publishers, , 252 p. (ISBN9780872866683, lire en ligne),
Michael Seth Stewart (dir.) (préf. Eileen Myles), Yours Presently : The Selected Letters of John Wieners, Albuquerque, Nouveau Mexique, University of New Mexico Press, , 333 p. (ISBN9780826362049),
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices dans des encyclopédies et manuels de référence
(en-GB) T.L.S. 10 : Essays and Reviews from the Times Literary Supplement, 1971, Londres, Oxford University Press, , 243 p. (ISBN9780192115515, lire en ligne), p. 158-162,
(en-US) Anne Waldman (dir.) (préf. Allen Ginsberg), The Beat Book : Writings from the Beat Generation, Boston, Massachusetts, Shambhala / Random House, , 377 p. (ISBN9781590304556, lire en ligne), p. 143,
Articles
(en-US) Richard Howard, « John Wieners: 'Now Watch the Windows Open by Themselves' », The Iowa Review, Vol. 1, No. 1, niver 1970, p. 101-107 (7 pages) (lire en ligne),
(en-US) Robert von Hallberg, « Talk with John Wieners », Chicago Review, Vol. 26, No. 1, , p. 112-116 (5 pages) (lire en ligne),
(en-US) Robert Creeley, « How is it far if you think it », The New York Times, , p. 104-105 (lire en ligne),
(en-US) Joseph Torra, « John Wieners: "Through This Suspended Vacuum" », Agni, No. 42, , p. 225-237 (13 pages) (lire en ligne),
John and the Four Dunn(e)s, par Jack Kimball pour la revue Jacket2, 2003[11],
Haven of the Heart: The Poetry of John Wieners, par John Temple pour la revue Jacket2, 2007[12],
(en-US) Andrea Brady, « Making Use of this Pain : The John Wieners Archives », Paideuma: Modern and Contemporary Poetry and Poetics, Vol. 36, , p. 131-179 (49 pages) (lire en ligne),
Between Visions, pour American Cultural Treasures (ACT), 2010[13],
Behind the State Capitol: Or Cincinnati Pike, par Cedar Sigo pour la Poetry Review, 2010[10],
The World and John Wieners, par Keston Sutherland pour la revue "World Picture 7", 2012[14],
Boston Boys, The poetry of John Wieners and John Updike, par Dan Chiasson pour le New Yorker, 2015[15],
A Queer Excess: the Supplication of John Wieners, par Nat Raha pour "The Critical Flame", 2015[16],
Two new books give poet John Wieners an overdue look, par Michael Andor Brodeur pour le Boston Globe, 2015[17],
Supplication: Selected Poems, recension faite par Nick Beck pour la revue The Literateur, 2016[18],