Il est professeur d'histoire africaine et en 1969 président et fondateur du département des études noires et portoricaines (Department of Black and Puerto Rican Studies) du Hunter College[9], établissement universitaire rattaché à l'université de la ville de New York.
En 1968, avec le Comité électoral noir de l'African Studies Association(en), Clarke fonde l'African Heritage Studies Association.
Clarke documenta l'histoire et les contributions du peuple africain et de la diaspora, créant de la même une perspective afrocentriste. En 1974, avec Amy Jacques Garvey, militante jamaïcaine de l'égalité des droits, il publie Marcus Garvey and the vision of Africa.
Vie privée
En 1960, il épouse Eugenia Evans. Plus tard, le couple divorce après avoir donné naissance à deux enfants Nzingha Marie Clarke et Sonni Kojo Clarke[2].
Le , il épouse Sybil Williams, une militante de la NAACP[12].
John Henrik Clarke décède le jeudi des suites d'un infarctus au St. Luke's-Roosevelt Hospital Center à l'âge de 83 ans[13],[14].
(en-US) Black titan : W.E.B. DuBois, Beacon Press, , 333 p. (ISBN978-0-8070-5447-5),
(en-US) Marcus Garvey and the Vision of Africa, Vintage, 1 janvier 1974, rééd. 12 mars 1974, 496 p. (ISBN978-0-394-71888-0),
(en-US) Rebellion in rhyme : the early poetry of John Henrik Clarke., Africa World Press, , 98 p. (ISBN978-0-86543-231-4),
(en-US) co-rédigé avec Michael Bradley, Iceman Inheritance, Kayode Publications, , 229 p. (ISBN978-1-879831-00-1),
(en-US) Malcolm X : The Man and His Times, Africa Research and Publications, , 360 p. (ISBN978-0-86543-201-7),
(en-US) Africans at the Crossroads : African World Revolution, Africa Research and Publications, , 450 p. (ISBN978-0-86543-271-0),
(en-US) Christopher Columbus and the Afrikan Holocaust : Slavery and the Rise of European Capitalism, Eworld, 1992, rééd 2000, 131 p. (ISBN978-1-886433-18-2),
(en-US) Black American Short Stories : A Century of the Best, Hill and Wang, , 448 p. (ISBN978-0-374-52354-1),
↑(en-US) Robert Mcg Thomas Jr, « John Henrik Clarke, Black Studies Advocate, Dies at 83 », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Ezekiel Gebissa, « OBIT: John Henrik Clarke », H-Africa, (lire en ligne, consulté le ).
(en-US) Richard Newman, « John Henrik Clarke », Transition, No. 77, , p. 4-8 (lire en ligne),
(en-US) Robert L. Harris, Jr., « Dr. John Henrik Clarke, 1915-1998 », The Journal of Negro History, Vol. 83, No. 4, , p. 311-312 (lire en ligne),
Essais
(en-US) Ahati N. N. Toure, John Henrik Clarke and the Power of Africana History : africalogical quest for decolonization and sovereignty, Trenton, NJ, Africa World Press, , 368 p. (ISBN978-1-59221-627-7),
(en-US) Barbara Eleanor Adams, John Henrik Clarke-Master Teache, EWorld Inc, , 180 p. (ISBN978-1-61759-012-2),
(en-US) Maurice Miles Martinez, The Real Wakandas of Africa : Dr. John Henrik Clarke vs. Herman Cain, Independently published, , 387 p. (ISBN978-1-0714-4755-0),
Liens externes
(en-US) « Dr. John Henrik Clarke », sur Hunter College / Department of Africana and Puerto Rican/Latino Studies