John Bright (né le à Chattanooga (Tennessee) mort le à Richmond (Virginie)) est un bibliste américain, auteur de plusieurs livres dont A history of Israel / Une histoire d'Israël (1959), actuellement dans sa quatrième édition (2000). Il était étroitement associé à l'école américaine de l'exégèse biblique lancée par William Albright, figure éminente de l'archéologie biblique, qui cherchait à prouver l'historicité des événements relatés dans les Écritures, en particulier les premiers livres de l'Ancien Testament.
En hiver 1931–32, Bright a participé à une campagne archéologique à Tell Beit Mirsim, où il a rencontré William Foxwell Albright de l'Université Johns Hopkins, qui est devenu son mentor. Il a également participé à une fouille à Béthel en 1935. À l'automne de cette même année, il a étudié sous les directives d'Albright à l'Université Johns Hopkins mais a abandonné ne pouvant payer ses études et a pris un poste de pasteur adjoint de la Première Église presbytérienne à Durham (Caroline du Nord), poste qu'il n'a pas gardé longtemps[2]. Il a pu reprendre ses études à Johns Hopkins pendant qu'il était le pasteur de l'Église presbytérienne de Catonsville dans la périphérie de Baltimore et a terminé son Ph.D (doctorat) en 1940. Sa thèse était intitulée The age of King David : a study in the institutional history of Israel / L'ére du roi David : une étude dans l'Histoire institutionnelle d'Israël. Il est ensuite retourné à l'université de théologie de l'Union où il a été nommé à la chaireCyrus McCormick, comme professeur d'herméneutiquehébraïque et d'exégèse de l'Ancien Testament, poste qu'il a occupé jusqu'à sa retraite en 1975[3].
Le livre de Bright, A history of Israël, pour lequel il est le plus connu a été publié en 1959, et réédité en 1972 et 1981. La deuxième édition (1972) a inclus de nouvelles informations sur la stèle Adad-nerari III de Tell Rimah, publiée en 1968 et l'ostracon hébreu trouvé à Mesad Hashavyahu, publié en 1962[2]. Sa troisième édition (1981) comprenait une révision approfondie des quatre premiers chapitres. Tout en incluant de nouvelles données, Bright a maintenu sa conviction théologique que « le cœur de la foi d'Israël réside dans sa relation d'alliance avec YHWH. »
Dans une annexe à la quatrième édition (2000) de l'ouvrage de Bright, William P. Brown a décrit certains des changements intervenus dans le domaine de la recherche historique depuis la troisième édition. Il indique dans ses notes : « L'utilisation de la bourse d'études de John Bright visait à diffuser auprès de l’Église et du grand public les fruits de la recherche biblique. »
Vie privée
Le à Atlanta, John Bright épouse Carrie Lena McMullen, directrice de la catéchèse presbytérienne sur Atlanta ; le couple donnera naissance à deux enfants[1],[3].
John Bright meurt le à Richmond. Il est inhumé au cimetière de l'Union Theological Seminary à Hampden Sydney, Virginia(en)[1].
(en-US) The age of King David : a study in the institutional history of Israel, Johns Hopkins University Press, , 23 p. (OCLC977461535),
(en-US) The Kingdom of God : The Biblical Concept and Its Meaning for the Church, Abingdon Press, 1953, rééd. 1986, 288 p. (ISBN978-0-687-20908-8, présentation en ligne),
(en-US) Early Israel in recent history writing : a study in method, Westminster John Knox Press, 1956, rééd. 1960, 128 p. (OCLC718038397),
(en-US) Jeremiah : a new translation with introduction and commentary, Doubleday & Co, 1965, rééd. 1986, 372 p. (ISBN978-0-385-00823-5),
(en-US) The authority of the Old Testamemt, Baker Book House Press, , 272 p. (ISBN978-0-8010-0637-1),
(en-US) Covenant and promise : the prophetic understanding of the future in pre-exilic Israel, Philadelphie, Westminster Press, , 205 p. (OCLC1149543013, lire en ligne),