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John Bagot Glubb naît en 1897[1]. Il sort major de sa promotion de l'Académie militaire royale de Woolwich et est nommé sous-lieutenant du Génie le [2]. Lieutenant en 1916, avec rang de capitaine, il sert en France pendant la Première Guerre mondiale. Il est blessé au menton par un éclat d’obus et reçoit la Military Cross le [3] ; les séquelles de cette blessure lui vaudront son surnom arabe Aral-Abu Huneik (« l’homme à la mâchoire raccourcie »)[1].
Il commence à servir au Moyen-Orient en 1920, en Irak, pays alors placé sous mandat britannique à la suite du démantèlement de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale. De là, il se rend en Transjordanie en 1924, en traversant seul à dos de chameau le désert syrien[1]. Il y rencontre l’émir Abdallah. Ce dernier, intéressé par les connaissances de Glubb en matière de coutumes bédouines, le prend à son service pour recruter des Bédouins pour la police transjordanienne. Les premiers temps sont peu fructueux, mais à force de patience, Glubb parvient à être accepté par les Bédouins, notamment la tribu des Howeitat, qui s’engagent à mettre fin aux raids en 1931[4].
Entretemps, en , il devient major dans la Légion arabe, où il dirige la patrouille du désert, composée de Bédouins, avec laquelle il parvient à mettre un terme aux raids tribaux en 1932[5]. Il prend la direction de la Légion arabe transjordanienne en 1939, succédant ainsi à Frederick Peake[4]. En 1941, commandant la Légion arabe, il participe à la guerre anglo-irakienne puis à la campagne de Syrie, pays alors contrôlé par les forces du gouvernement français de Vichy, au côté des Forces britanniques et des Forces françaises libres (FFL)[6].
À partir de 1952, les relations de John Bagot Glubb avec le nouveau roi Hussein de Jordanie commencent à se dégrader, en particulier en matière de politique de défense et de promotion d'officiers arabes au sein de la Légion, ces derniers considérant le processus d’arabisation trop lent[7]. Il est renvoyé de son commandement le , après dix-sept années passées à la tête de la Légion. Cette décision matérialise la volonté du royaume de prendre le plein contrôle de ses forces armées[8].
Distinctions
* Chevalier commandeur de l'ordre du Bain (KCB-1956)
The Story of the Arab Legion (1948), A Soldier with the Arabs (1957), Britain and the Arabs (1959).
The Fate of Empires, Search for Survival, réimprimé en 1978, Blackwood, (ISBN0 85158 127 7) : étude de 17 civilisations et des points communs systématiques de leurs développements et de leurs déclins, suivi d'une synthèse en une page.
(en) Peter Young, The Arab Legion, vol. 2, Reading, Osprey Publishing, coll. « Men-at-Arms », (ISBN0850450845).
Soldat avec les Arabes de John Bagot Glubb Pacha, Plon, 1958.
Légionnaires de Glubb Pacha de Godfrey Lias, Hachette, 1959.
39-45 Magazine no 195 de , Article "La guerre en Irak" de François de Lannoy.
Au cœur de l’action clandestine. Des Commandos au MI6 du colonel David Smiley, L’Esprit du Livre Editions, 2008 (ISBN978-2-915960-27-3). Traduction de (en) Irregular Regular, Michael Russell, Norwich, 1994 (ISBN0 85955 202 0). Cet officier a participé aux campagnes d'Irak et de Syrie aux côtés de la Légion arabe. Les mémoires d'un officier du SOE en Albanie en 1943-1944 puis du SOE en Asie du Sud-Est et enfin du MI6 après guerre (Pologne, Albanie, Oman, Yémen).
Histoire de la Seconde Guerre mondiale de Sir Basil Liddell Hart, Fayard, 1973. Vision britannique des opérations militaires par un spécialiste reconnu de la stratégie et de l’armée blindée. Nombreuses cartes précises.
Voyage parmi les Guerriers de Ève Curie, Flammarion, 1944. le récit de son voyage effectué en qualité d'envoyé spécial sur les fronts de la guerre en 1941-42, en Afrique du Nord, Irak, Iran, Russie, Inde, Birmanie et Chine, pour le compte pour du Herald Tribune Syndicate de New York et du Allied Newpapers de Londres.
article de Wikipédia en anglais consacré au général James Joseph Kingstone