Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) (supervision et organisation) Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF) (accueil et organisation)
À l’issue de l’appel à candidatures lancé par le Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF) le , trois pays et leurs gouvernements respectifs déposent leurs candidatures pour l’organisation de la 9e édition des Jeux de la Francophonie en 2021 : la France (Guadeloupe), la province canadienne du Nouveau-Brunswick (Moncton/Dieppe) et la province canadienne du Québec (Sherbrooke).
Le Conseil permanent de la Francophonie du retient la candidature du Nouveau-Brunswick pour accueillir la 9e édition des Jeux de la Francophonie.
Recommandé par le Conseil d’Orientation du Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF), le Nouveau-Brunswick est désigné par les représentants des 80 États et gouvernements de la Francophonie lors de la 97e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) à Paris.
Le , l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est informée du désengagement des autorités du Nouveau-Brunswick à organiser les IXes Jeux de la Francophonie 2021 à Moncton-Dieppe.
Le Conseil d’Orientation du Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF), composé de 18 États et gouvernements membres, se réunit les 14 et , au siège de l’OIF à Paris, sous la présidence de Mme Annie.
La flamme, représentante du Canada, vice-présidente du Conseil d’Orientation, avec la participation de l’Administrateur de l’OIF et du Secrétaire Général de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) et recommande de relancer l’appel à candidatures des Jeux 2021.
À la suite de cette recommandation, le CIJF relance le l’appel à candidatures pour l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie 2021. Cet appel est adressé aux 54 États et gouvernements membres de plein droit de l’OIF.
C’est ainsi, que la République Démocratique du Congo (RDC) dépose sa candidature pour l’organisation de cette édition des Jeux de la Francophonie de 2021.
Le Conseil d’Orientation du CIJF, tenu à Paris le , auditionne les représentants de la RDC et reçoit le rapport d’évaluation technique à la suite de la mission d’experts diligentée par l’OIF à Kinshasa. À l’issue de cette réunion, le Conseil d’Orientation du CIJF, dans son format ministériel, recommande la désignation de la République Démocratique du Congo comme État hôte des IXes Jeux de la Francophonie 2021 à l’attention du Conseil Permanent de la Francophonie (CPF).
Le Conseil Permanent de la Francophonie (CPF) réuni le , conformément aux recommandations du Conseil d’Orientation, donne un avis favorable à la tenue, en 2021, des IXes Jeux de la Francophonie en République Démocratique du Congo (RDC), tel que recommandé par le Conseil d’Orientation[1].
Conformément aux Statuts du CIJF et règles des Jeux de la Francophonie, le cahier des charges des IXes Jeux de la Francophonie République Démocratique du Congo/Kinshasa 2021 est signé jeudi par l’OIF, le Président du Conseil d’Orientation du CIJF et le Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF). La signature se fait à l’occasion de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) à Monaco.
Le Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) est chargé de l'organisation de ces jeux.
Report à cause de la pandémie de Covid-19
L’état d’urgence sanitaire décrété sur la quasi-totalité de la planète avec la pandémie de Covid-19 bouleverse la tenue des événements internationaux prévus de longue date[1]. Le , le report des IXes Jeux de la Francophonie à l’été 2022 est officiellement demandé par le ministre d’État, ministre de la Coopération, Intégration régionale et Francophonie, Pépin Guillaume Manjolo, après consultation du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.
Report à cause de problèmes de budget
Conformément aux recommandations du Conseil d’Orientation du Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF), le Conseil Permanent de la Francophonie (CPF), réuni pour sa 110e session les 8 et , donne un avis favorable à la tenue des IXes Jeux de la Francophonie du 19 au .
En février 2022, ils sont à nouveau reportés, cette fois-ci en 2023[2], en raison d'insuffisances dans la construction des infrastructures : certains complexes sont inachevés et le pays accuse des retards de paiement pour plusieurs fournisseurs[3].
Programme
La cérémonie d’ouverture a lieu le à Kinshasa[4],[5].
Au cours du briefing de la presse tenu le 10 avril 2023 par le ministre de Media et communication Patrick Muyaya et le Directeur national du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie (CNJF), Isidore Kwandjadu, le budget des Jeux de la Francophonie 2023 est estimé à 66,9 millions d'euros[7],[8].
Identité visuelle
Logo
Le logo de la compétition est dévoilé le 5 septembre 2019 au stade des Martyrs[9].
Mascotte
Un concours est lancé en janvier 2023 par le directeur du Comité National, Isidore Kwandja, destiné aux jeunes entre 18 et 35 ans, pour concevoir la mascotte de la compétition, avec un prix de 5 000 dollars décerné au vainqueur[10]. La mascotte est dévoilée le 9 mars 2023 à Kinshasa ; il s'agit du léopard Masano, œuvre de l'étudiant Chris Eale[11].
Lieux et stades
Stade des Martyrs (athlétisme, athlétisme handisport, basket-ball, football)
Moins d'un mois avant les Jeux, plusieurs pays se désistent en raison d'inquiétudes sanitaires et de sécurité : le Québec annule sa participation, bien que le Canada et le Nouveau-Brunswick participent encore[12],[13], et la France se limite à quelques épreuves, refusant entre autres d'envoyer des participants pour les épreuves d'athlétisme[14] et de cyclisme[15]. À la cérémonie d'ouverture, Amélie Oudéa-Castéra est présente[16],[5]. La Fédération Wallonie-Bruxelles n'envoie que des participants pour les épreuves culturelles, exprimant des inquiétudes sur l'état des infrastructures sportives[15]. En raison du Coup d'État de 2023 au Niger, les athlètes de ce pays sont moins nombreux que prévu[17]. Certaines délégations dont la canadienne embauchent des équipes de sécurité supplémentaires[12].
Plusieurs délégations se plaignent de leurs conditions d'hébergement : l'électricité est souvent coupée, il faut parfois attendre une heure pour manger et les logements sont loin des lieux de compétition[17]. L'eau courante n'est installée qu'après le début des Jeux[12].
Le ministre des finances accuse l'organisation de détournement de fonds
En octobre 2023, une nouvelle polémique éclate à l'heure de dresser le bilan des Jeux de la Francophonie. Nicolas Kazadi, le ministre congolais des finances, estime que le coût de ces Jeux a finalement été multiplié par 7, mettant ainsi en cause l'organisation qu'il pense coupable de détournements de fonds[18]. Selon les chiffres publiés par le ministre, le budget initial de 48 millions de dollars a finalement atteint 324 millions. « De 12 millions [de dollars] pour les opérations, on est arrivé à 78 millions. De 36 millions pour les investissements, on est arrivé à 246 millions », détaille-t-il[19]. Le directeur du comité d'organisation estime de son côté ne pas être responsable d'un quelconque dépassement de budget. « S’il y a eu un dépassement du budget dont on parle, les raisons sont à chercher ailleurs, pas à la direction nationale des Jeux »[20].
↑ a et bPierre Lepidi et Pierre Lepidi, « En RDC, des Jeux de la francophonie sans la secrétaire générale de l’OIF », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )