Les origines familiales de Jeanne de Balzac restent pour le moins floues[2]. Par sa mère[3], elle serait la nièce[4], petite-nièce[5] voire arrière-petite-nièce[6] d'Honoré de Balzac, mais aucune preuve formelle n'en a été rapportée et l'actrice elle-même ne s'est jamais exprimée sur le sujet. La date même de sa mort, généralement admise le , est erronée puisque la presse l'évoque dès le comme étant survenue une semaine auparavant c'est-à-dire dans les derniers jours d'avril sans autre précision[7]. La seule chose que l'on sache avec certitude, c'est qu'elle est morte dans une clinique parisienne des suites d'une péritonite et qu'elle a été inhumée à Versailles[8]. Mais on ignore toujours sous quel nom son décès a été enregistré à l'état-civil[9].
Cette parenté réelle ou supposée avec l'auteur de La Comédie humaine, n'avait en tout cas pas échappé à la plume acerbe du critique Henri Jeanson, qui n'appréciait guère l'actrice, pour la surnommer « la cousine Bête[10] »...
Filmographie
1916 : Noël de guerre / La Lettre au rebut, court-métrage (310 m) d'un réalisateur anonyme français, scénario de Félicien Champsaur (sous le nom de Mme de Balzac)
1926 : Tireuse à l'arc, statuette en bronze à la cire perdue de Jeanne de Balzac par Geneviève Granger, exposée au Salon d'Automne de Paris[20]. Achat de l'État auprès de l'artiste en 1927[21],[22],[23]. Localisation actuelle inconnue.
Notes et références
↑Parfois orthographié Jane de Balzac par la presse de l'époque.
↑Aucune trace d'un décès Jeanne de Balzac dans les tables décennales 1923-1932 de l'état-civil des 20 mairies d'arrondissements de la capitale consultées sur le site en ligne des Archives de la Ville de Paris.
↑Aucun des programmes de cinéma parus dans la presse de l'époque ne cite en effet son nom. Seuls les acteurs principaux (Jane de Balzac et Alfred Abel) y apparaissent.