Née à Perpignan en 1862, Jeanne de Balanda est la fille de Joseph de Balanda et d'Eulalie Chefdebien-Çagarriga. Tous deux sont issus des milieux notables, catholiques et monarchistes du Roussillon. Son arrière-grand-père, Jean de Balanda, fut le dernier viguier du Roussillon et du Vallespir ; il émigra lors de la Révolution[1].
Après huit ans passés à Saint-Étienne, elle est envoyée en 1900 comme assistante de la supérieure de New York puis est rappelée dès février 1901 pour diriger la fondation d'un nouveau couvent dans un quartier populaire de Barcelone. Lors de la Semaine tragique de 1909, de nombreux couvents sont détruits et Marie-Mercedes et ses autres sœurs échappent de peu au massacre. Elle est ensuite désignée en juin 1910 pour assister la fondation d'un nouveau couvent à Buenos Aires en Argentine. De la même manière, elle est envoyée en 1923 à Montevideo en Uruguay pour fonder un autre couvent. Après un bref retour en France en 1925 durant lequel elle est consultée pour la refondation du couvent de Barcelone, elle repart pour Montevideo. Souffrant de problèmes d'audition depuis de nombreuses années, elle y meurt renversée par une voiture qu'elle n'avait pas entendu arriver[1].
Bibliographie
Gabriel de Llobet, « Balanda (Jeanne de) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)
Notes et références
↑ abc et dGabriel de Llobet, « Balanda (Jeanne de) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)