Jean de Langeac, né à Langeac à la fin du XVe siècle, mort à Paris le , est un aristocrate français, dignitaire ecclésiastique, magistrat et diplomate.
Jean de Langeac était issu d'une illustre famille de la noblesse auvergnate, les seigneurs de Langeac, ayant fourni plusieurs sénéchaux d'Auvergne[1]. Il était fils de Tristan de Langeac, seigneur de Langeac, Brassac, Domeyrat et autres lieux, chambellan du roi († 1501), et d'Anne d'Alègre, issue des barons d'Alègre, autre grande famille de la province. Le couple se maria le et eut trois fils connus, Jean étant le second.
Son tombeau[3] se trouve près du chœur de la cathédrale de Limoges et constitue avec le jubé l'un des deux beaux ouvrages de la Renaissance dans cet édifice. Étienne Dolet lui a dédié trois textes : De officio legati, quem vulgo ambassiatorem vocant ; De immunitate legatorum ; De legationibus Joannis Langhiaci, episcopi Lemovicensis (Lyon, 1541).
Camille Larraz, « Le portrait de Jean de Langeac, évêque de Limoges : une œuvre du Maître de Dinteville ? » , in Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. LXXIX-3, 2017, n° 3, p. 619-624.
Françoise Bodin, « Jean de Langeac, mécène et humaniste », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. LXXXVI, 1955-57, p. 81-104.
Ernest Vincent, « Le château de Jean de Langeac dans la cité de Limoges (1535-1757) », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. XCI, 1964, p. 141-146.
Jean Chevassus, « Le testament de Jean de Langhac (Langeac) : évêque de Limoges et abbé de Pébrac », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)